"le roman des écoles normales, le roman des instit's"
18 déc. 2019L’histoire de l’enseignement public à Mâcon date de 1435, avec la première mention d’un maître d’école rémunéré par la Ville. Il faudra attendre cependant le XVIIe siècle pour voir la création d’un premier collège, grâce aux Jésuites.
L’inventaire des archives anciennes mentionne l’arrivée du tout premier maître d’école, rémunéré par la Ville de Mâcon, en l’année 1435. Avant cette date, rien ! Mais attention, cette présence n’implique en rien l’existence d’un établissement dédié à l’enseignement, loin de là ! Il faudra en fait attendre jusqu’au XVIIe siècle pour voir apparaître le premier collège, de l volonté et la ténacité des Jésuites.
En 1627, ceux-ci s’installent d’abord dans l’hôpital Saint-Jacques, mais, malgré de nombreuses réparations, les Jésuites se trouvent bien vite à l’étroit dans ce bâtiment, et en 1670, ils sollicitent l’autorisation des échevins pour construire un nouveau collège, place de la Porcherie (actuelle rue Lecomte). La première pierre est posée le 7 septembre 1675, la durée des travaux n’est pas connue mais en 1678, le collège était déjà terminé ; l’ancien lui, avait été vendu aux dames de la Visitations (pour 6 500 livres).
Dès l’origine, ce fut un grand bâtiment, qui accueillait les fils des bourgeois et notables de la ville, les seuls à pouvoir payer car les élèves étaient tous internes (petit rappel : sous l’ancien régime, les filles étaient instruites par des précepteurs, à domicile).
À ce collège pourtant, faisait une certaine concurrence l’école d’oratoriens – un séminaire – installée en 1613, sous l’impulsion de l’évêque, Mgr Dinet, tout près du palais épiscopal (actuelle préfecture) et dont le bâtiment a été démoli au XIXe , avec la percée de la rue de Strasbourg. Mais durant son existence, cette école faisait également fonction d’école normale jusqu’à sa disparition et la construction, entre 1864 et 1869, de l’école normale de garçons (rue Jean-Bouvet).
Et les filles
Les filles elles, devront attendre la loi Guizot de 1833 pour avoir accès à l’instruction publique. Cette loi obligeait en effet, les communes à créer des écoles primaires, dénommées alors “salles d’asile”. Deux furent construites à Mâcon : l’école du Nord (actuelle Camille Claudel) et l’école du Sud (actuelle Marie Laurencin). Ces écoles abritaient les classes de maternelles et primaires. Les garçons poursuivaient leurs études au collège – devenu lycée en 1848 – jusqu’au bac ; les filles, elles, s’arrêtaient là.
Heureusement, 1843 voit la création d’un cours normal d’institutrices dans les locaux du “cours départemental d’accouchement” et en 1880, c’est au tour de l’école normale des filles, de sortir de terre, rue de Flacé.
L’enseignement était toujours payant, jusqu’aux lois Ferry de 1881 et 1882 qui instaurent la gratuité pour tous.
Malgré cela, le XIXe siècle connaissait toujours la cohabitation de deux systèmes d’enseignement : à la maison et à l’école. Et les “rythmes scolaires” eux, étaient une tout autre réalité : on fréquentait l’école en hiver, on travaillait aux champs au printemps et en été, même après la promulgation des lois Ferry. Nos vacances d’été sont donc un héritage direct de cette époque !
La situation après 1945, sur le plan des équipements scolaires, à Mâcon, était préoccupante : un lycée de garçons dans un bâtiment du XVIIe , un lycée de filles, moderne mais trop petit, un collège de filles dans l’ancienne caserne Bréart, un collège technique héritier d’une école des métiers, sans locaux véritablement adaptés et des écoles primaires vieilles de plus de soixante-dix ans, avec quatre ou cinq classes. Le problème était donc “vaste, ardu et pressant” selon les termes de Jean Jullien, ancien inspecteur d’académie de Saône-et-Loire.
Une vaste tâche de rénovation fut entreprise par Pierre Denave, maire de l’époque, tâche poursuivie après les élections de 1953.
Les études simultanées concernant divers projets furent rondement menées. Et la Cité technique put ouvrir ses portes en 1958, le lycée Lamartine, en octobre 1959 tout comme l’internat du lycée de jeunes filles (actuel Pasteur). Quant aux écoles primaires, elles n’ont pas été oubliées, qui ont été rénovées, restructurées ou tout simplement créées au vu de “l’impérieuse poussée démographique” que connaissait la ville.
Sources : le collège et le lycée de Mâcon de 1434 à 1950 – J. Pernette.
Mâcon, physionomie et perspectives – L’effort scolaire – Art. de J. Jullien
Un projet pour 2026 "
ECOLES NORMALES PRIMAIRES.
Programme de l’examen d’admission.
L’examen d’admission aux écoles normales primaires comprend des épreuves écrites et des épreuves orales.
Les épreuves écrites sont au nombre de quatre, savoir :
1° Une page d’écriture cursive, en gros, en moyen et en fin. Elle comprend au moins deux lignes de gros, quatre en moyen et huit en fin. Les candidats devront avoir une écriture non-seulement courante, mais encore régulière et déjà formée; il sera tenu compte, dans l’appréciation de cette épreuve, de l’écriture des autres compositions ;
2° Une dictée d’ortographe, d’une page environ, dont le texte est pris dans un livre classique. Ce texte, lu d’abord à haute voix, est ensuite dicté posément, puis relu. Dix minutes sont accordés aux candidats pour relire et corriger leur travail. La ponctuation ne sera pas dictée ; on en tiendra compte dans la correction de l’épreuve, où elle entrera, si elle est inexacte, pour une faute, ou une portion de faute, selon le cas ;
3° Un récit tiré soit de l’histoire sainte, soit de l’histoire de France, ou une narration très simple sur un sujet donné ;
4° Des exercices pratiques de calcul, et la solution raisonnée d’un ou plusieurs problèmes d’arithmétique.
Il est accordé une heure et demie pour la composition de style, une heure et demie pour la composition d’arithmétique, et une demi-heure pour la composition d’écriture.
Les épreuves orales porteront sur les matières suivantes :
1° Instruction religieuse : Catéchisme, histoire sainte (ancien et nouveau Testament, récitation des évangiles du dimanche) ;
2° Lecture : Lecture du français, explication de la signification des mots, du sens des phrases et du passage tout entier, lecture du latin et des manuscrits;
3° Eléments de la langue française : Premiers principes de la grammaire, principales règles de la syntaxe, explication d’un texte français;
4° Arithmétique : Pratique des quatre règles (nombres entiers et décimaux) et calcul mental, principales questions sur la théorie des quatre règles, système métrique: théorie et pratique ;
5° Histoire et géographie : Résumé de l’histoire et de la géographie de la France.
Les candidats devront lire le français couramment et distinctement. Ils devront savoir lire aussi le latin et les manuscrits. Les examinateurs feront expliquer le texte français pour apprécier l’intelligence des candidats.
On s’assurera que les candidats calculent promptement et sûrement, de tête et par écrit.
Un quart d’heure au plus sera consacré à chacune des cinq épreuves orales ci-dessus.
Indépendamment de ces épreuves obligatoires, les candidats qui le demanderont pourront être interrogés sur les matières suivantes : 1° chant et orgue ; 2° dessin ; 3° histoire générale ; pourvu qu’ils aient obtenu dans les matières obligatoires les moyennes nécessaires à leur admission.
Le maximum des points pour chaque épreuve est fixé à 10. La commission exprime par un chiffre la valeur de chacune des épreuves écrites ou orales de la manière indiquée à l’article 18 du règlement du 3 juillet 1866 : 10, 9, équivalent à très-bien ; 8, 7, bien ; 6, 5, passable ; 4, 3, médiocre ; 2, 1, mal ; 0, nul.
Toute copie d’orthographe contenant plus de quatre fautes sera considérée comme nulle et entraînera l’exclusion.. L’épreuve d’orthographe sera d’ailleurs appréciée comme il suit :
Pour une dictée sans faute, 10 points ; pour une faute, 8 ; pour deux fautes, 6 ; pour trois fautes, 3 ; pour quatre fautes, 1.
Les fautes relatives aux accents, aux lettres majuscules et aux traits d’union, quand uil ne s’agit pas de l’application d’une règle, ne compteront chacune que pour un quart. Dans le cas où un mots pourrait s’écrire de plusieurs manières, d’après des sens différents, mais également admissibles, comme dans tous les cas de questions grammaticales controversées, il ne sera pas compté de faute.
Tout candidat qui n’obtient pas une moyenne de vingt points pour les épreuves écrites n’est pas admis aux épreuves orales.
La nullité de l’une des épreuves obligatoires, soit écrites, soit orales, est un cas d’exclusion.
Chacune des subdivisions des cinq épreuves orales obligatoires sera l’objet d’une note particulière. La note pour chaque épreuve entière sera la moyenne des notes obtenues pour les subdivisions.
Tout candidat qui ne réunira pas un maximum de vingt-cinq points pour l’ensemble des épreuves orales obligatoires ne pourra être placé sur la liste d’admissibilité.
Le résultat de chacune des trois épreuves facultatives sera constaté par un nombre de points dont le maximum est fixé à cinq ; il en sera tenu compte pour déterminer l’ordre de mérite des candidats déjà admissibles, et, par suite, pour former la liste définitive d’admissibilité à présenter au préfet.
Les dispositions du présent règlement s’appliquent aussi à l’admission dans les écoles normales de filles. Toutefois, aux épreuves écrites, sera jointe une épreuve de couture qui, comme les autres, sera appréciée conformément aux dispositions de l’article 10, et dont la nullité sera une cause d’élimination.
Fait à Paris, le 31 décembre 1867.
André Bouley
ANNUAIRE
ADMINISTRATIF, COMMERCIAL & HISTORIQUE
DU DEPARTEMENT
DE SAONE-ET-LOIRE
1879.
ECOLE NORMALE PRIMAIRE D’INSTITUTEURS.
54 élèves.
Tout candidat à l’école normale primaire doit être âgé de 16 ans au moins et de 20 ans au plus. Il doit, du 1er au 31 janvier, se faire inscrire au bureau de l’inspection académique et y déposer les pièces exigées, parmi lesquelles figure l’engagement de servir, pendant dix ans au moins, dans l’instruction primaire publique.
M. Belloc, directeur ; MM. Vélon, Pinoncély, Vadot, maîtres adjoints ; M. Guittet, aumônier ; M. Fougnon, professeur d’agriculture.
ECOLE ANNEXE.
Maître adjoint, M. Protat.
Commission de surveillance.
Président. M. l’abbé Naulin, curé de Saint-Pierre.
Membres. MM. Fournier, inspecteur général honoraire des ponts et chaussées ; Deladérière, ancien receveur principal des contributions indirectes ; N… ; N…
ECOLE NORMALE PRIMAIRE D’INSTITUTRICES.
22 élèves.
Mlle Baudry, officier d’Académie, Direktrice ; Mlles Tailleur, Dubois, Morel de Fos, maîtresses adjointes ; M. Magnan, aumônier.
ECOLE ANNEXE.
Maîtresse adjointe, Mlle Guillot.
Commission de surveillance.
MM. Ferret, président de la Chambre de commerce, conseiller municipal ; Reboul, ingénieur en chef ; du Cayla ; N… ; N…
1882
ECOLE NORMALE PRIMAIRE D’INSTITUTEURS.
72 élèves.
L’Ecole reçoit des pensionnaires et des demi-pensionnaires ou externes.
Tout candidat à l’Ecole normale doit être âgé de 15 ans au moins et de 18 ans au plus, au 1er janvier de l’année dans laquelle il se présente.
Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspection d’Académie du 1er au 31 mars et déposer les pièces suivantes :
1° Sa demande d’inscription, indiquant les écoles qu’il a fréquentées depuis l’âge de 12 ans ;
2° Son acte de naissance ;
3° Son certificat d’études primaires;
4° L’engagement de servir pendant dix ans dans l’enseignement public.
Cette pièce est accompagnée d’une déclaration par laquelle le père ou le tuteur du candidat l’autorise à contracter cet engagement, et s’engage à rembourser les frais d’études de son fils ou pupille, dans le cas de départ volontaire, d’exclusion de l’école, ou de renonciation aux fonctions de l’enseignement avant l’expiration de l’engagement décennal.
L’acte de naissance, l’engagement décennal et la déclaration doivent être sur papier timbré et légalisé.
L’examen a lieu chaque année au mois de juillet.
Il n’y a pas de prix de pension; les élèves sont entretenus par le département; le trousseau est à la charge des familles.
Direction.
MM. Belloc, directeur ; l’abbé Guittet, aumônier ; Protat, économe ; Cersot, surveillant.
Enseignement.
MM. Belloc, pédagogie et morale ; l’abbé Guittet, instruction religieuse ; Vélon, marthématiques ; Vadot, sciences physiques et naturelles ; Arnaud, langue française ; N… , histoire et géographie ; Bouchard, littérature ; Protat, écriture et comptabilité ; Fougnon, agriculture ; Lenormand, musique ; Chambellan, dessin ; Mathieu, gymnastique ; Carra (adjudant au 134e), exercices militaires.
Les élèves-maîtres sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école annexe qui reçoit 75 élèves sous la direction de M. Rolland.
Commission de surveillance.
M. Gaudier, inspecteur d’Académie, président.
MM. l’abbé Naulin; Boullay, conseiller général ; Bousigues, ingénieur ordinaire des ponts et chaussées ; Thévenin, avocat ; Saint-Cène ; Belloc, directeur.
ECOLE NORMALE PRIMAIRE D’INSTITUTRICES.
39 élèves.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’Ecole normale d’instituteurs.
Personnel, direction et enseignement.
Mlle Tailleur, Direktrice, morale et pédagogie ; M. l’abbé Magnan, instruction religieuse ; Mlle Dubois, économe ; N… histoire et langue française ; Mlle Laurain, sciences physiques et naturelles ; Mlle Bousquet, géographie ; MM. Bouchard, littérature ; Gricourt, physique et chimie ; Béchet, mathématiques ; Chambellan, dessin ; Roupp, musique ; Corne, gymnastique.
Les élèves-maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école annexe dirigée par Mlle Carillon.
Commission de surveillance.
MM. Gaudier, inspecteur d’Académie, président ; Martin, maire de Mâcon, conseiller général ; Bouilloud, conseiller général, maire de Viré ; Reboul, ingénieur en chef ; l’abbé Dalod ; Bizos, économe en retraite ; Protat, juge de paix à Mâcon ; Mlle Tailleur, Direktrice.
1884
ECOLE NORMALE PRIMAIRE D’INSTITUTEURS.
67 élèves.
COMMISSION DE SURVEILLANCE.
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; le Directeur, secrétaire ; l’abbé Naulin ; Boullay, Dubief, conseillers généraux ; Thévenin, avocat ; Bousigues, ingénieur ; Saint-Cène.
PERSONNEL.
Directeur : M. Tronchon ; économe : M. Protat ; médecin : M. Thénot ; professeurs : MM. Mathieu et Protat, lettres ; Vélon, sciences ; maîtres adjoints : MM. Arnaud et Vadot ; cours complémentaires, M. Bouchard ; agriculture, M. Fourgon ; dessin, M. Chambellan ; musique, M. Lenormand ; exercices militaires, M. Carra ; gymnastique, M. Corne.
Les élèves sont entraînés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Directeur, M. Rolland, licencié ès-sciences naturelles.
ECOLE NORMALE PRIMAIRE D’INSTITUTRICES.
39 élèves.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’Ecole normale d’instituteurs.
COMMISSION DE SURVEILLANCE.
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; la Direktrice, secrétaire ; Martin, maire de Mâcon, conseiller général ; Bouilloud, conseiller général, maire de Viré ; Reboul, ingénieur en chef ; l’abbé Dalod ; Bizos, économe en retraite ; Protat, juge de paix, à Mâcon.
PERSONNEL.
Directrice : Mlle Tailleur ; économe, Mlle Dubois ; médecin, M. Perrusset ; Mlle Verpinet, histoire et langue française ; Mme Rolland, sciences naturelles ; Mlle Michon, sciences physiques ; Mlle Guillot, sciences mathématiques ; MM. Bouchard, littérature ; Gricourt, physique et chimie ; Béchet, mathématiques ; Perret, dessin ; Lenormand, musique ; Corne, gymnastique.
Les élèves-maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école annexe.
Directrice, Mme Guinand.
Commission pour le brevet de capacité.
MM. Naulin, curé de Saint-Pierre, à Mâcon ; Martin, maire de Mâcon ; Bourgeois, pasteur protestant, au Creusot ; Ameline, Béchet, Bouchard, professeurs au Lycée Lamartine ; Gourée de Villemontée, professeur à l’Ecole normale de Cluny ; Nolet, instituteur en retraite au Creusot ; Savonet, inspecteur primaire à Mâcon.
Commission pour le certificat d’aptitude
pédagogique.
MM. Poirier, inspecteur d’Académie, président ; Pautret, Savonet inspecteurs primaires ; Tronchon, directeur de l’Ecole normale ; Mlle Tailleur, Direktrice de l’Ecole normale.
1886
Ecole normale primaire d’instituteurs.
COMMISSION DE SURVEILLANCE.
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; le Directeur, secrétaire ; l’abbé Naulin ; Boullay, député ; Dubief, conseiller général ; Thévenin, avocat ; Protat, ancien avoué.
PERSONNEL.
M. Tronchon, directeur ; M. Protat, économe ; M. Thénot, médecin ; MM. Mathieu et Protat, lettres ; MM. Vélon et Vadot, sciences ; M. Bouchard, littérature ; M. Battanchon, agriculture ; M. Chambellan, dessin ; M. Lenormand, musique ; M. Corne, gymnastique ; M. Rabier, exercices militaires.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Douche, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’Ecole normale d’instituteurs.
COMMISSION DE SURVEILLANCE.
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; la Directrice, secrétaire ; Martin, juge au tribunal civil de Mâcon ; Bouilloud, conseiller général, maire de Viré ; Reboul, ingénieur en chef ; Protat, juge de paix à Mâcon ; Chantin, conseiller général à Saint-Point ; Charvet, ancien adjoint au maire de Mâcon.
PERSONNEL.
Mlle Tailleur, Direktrice ; Mlle Dubois, économe ; M. Perrusset, médecin ; Mlle Combarnous, sciences physiques ; Mlle Michon, sciences mathématiques ; MM. Bouchard, littérature ; Perret, dessin ; Lenormand, musique.
Les élèves maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mme Guinand, Direktrice.
1890
Ecole normale primaire d’instituteurs.
67 élèves.
Tout candidat à l’Ecole normale doit être âgé de 16 ans au moins et de 18 ans au plus, au 1er octobre de l’année dans laquelle il se présente.
Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspecteur d’Académie, du 1er mars au 30 avril, et déposer les pièces exigées par les instructions données chaque année.
L’examen d’admission a lieu au mois d’août.
L’école est gratuite ; le trousseau seul est à la charge de la famille.
Le régime de l’externat est appliqué à l’école normale de Mâcon; les élèves sont nourris et logés dans des familles en ville.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; le Directeur ; Chambard et Chantin, conseillers généraux ; Thévenin, avocat, conseiller général, maire de Mâcon ; Protat, ancien avoué ; Ducroux, avoué ; Paul Martin.
PERSONNEL.
M. Devinat, directeur ; M. Félisaz, économe ; M. Thénot, médecin ; MM. Evrard, Finot, lettres ; MM. Vélon, Félisaz et Morre, sciences ; M. Battanchon, agriculture ; M. Barrachin, allemand ; M. Lenormand, musique ; M. Morre, gymnastique ; M. Carra, exercices militaires.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Flamary, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
60 élèves.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’Ecole normale d’instituteurs. Le régime est l’internat.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
M. l’Inspecteur d’Académie, président ; Mme la Directrice ; MM. Martin, juge honoraire à Mâcon ; Bouilloud, conseiller général, maire de Viré ; Reboul, ingénieur en chef ; Charvet, ancien adjoint au maire de Mâcon ; Mauchamp et Delorme, conseillers généraux.
PERSONNEL.
Mlle Tailleur, Direktrice ; Mlle Petitjean, économe ; M. Thénot, médecin ; Mlles Gravier et Verpinet, lettres ; Mlles Michon et Arthus, sciences ; MM. Meyer, allemand ; Perret, dessin ; Lenormand, musique.
Les élèves-maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mme Guinand, Direktrice.
Société des anciens élèves de l’Ecole normale de Mâcon.
200 membres, cotisation 6 francs: président, M. Vélon, professeur à l’Ecole normale ; vice-président, M. Jannot, instituteur à Mâcon ; trésorier, M. Blondeau, instituteur à Mâcon ; secrétaire, M. Guinand, commis à l’inspection académique. Banquet annuel, bulletin, fondation de bourses, etc.
1892
Ecole normale primaire d’instituteurs.
40 élèves.
Tout candidat à l’Ecole normale doit être âgé de 16 ans au moins et de 18 ans au plus, au 1er octobre de l’année dans laquelle il se présente.
Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspecteur d’Académie, du 1er mars au 30 avril, et déposer les pièces exigées par les instructions données chaque année.
L’examen d’admission a lieu au mois d’août.
L’école est gratuite ; le trousseau seul est à la charge de la famille.
Le régime de l’externat est appliqué à l’école normale de Mâcon; les élèves sont nourris et logés dans des familles en ville.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; le Directeur ; Chambard et Chantin, conseillers généraux ; Thévenin, avocat, conseiller général, maire de Mâcon ; Protat, ancien avoué ; Ducroux, avoué.
PERSONNEL.
M. Devinat, directeur ; M. Félisaz, économe ; M. Thénot, médecin ; MM. Evrard, Charlet, lettres ; MM. Vélon, Félisaz et Morre, sciences ; M. Battanchon, agriculture ; M. Charlet, allemand ; M. Lenormand, musique ; M. Morre, gymnastique ; M. Carra, exercices militaires.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Flamary, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
50 élèves.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’Ecole normale d’instituteurs. Le régime est l’internat.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
M. l’Inspecteur d’Académie, président ; Mme la Directrice ; MM. Martin, juge honoraire à Mâcon ; Bouilloud, conseiller général, maire de Viré ; Duréault, vice-président du conseil de Préfecture ; Charvet, ancien adjoint au maire de Mâcon ; Mauchamp et Delorme, conseillers généraux.
PERSONNEL.
Mlle Tailleur, Direktrice ; Mlle Petitjean, économe ; M. Thénot, médecin ; Mlles Curey et Verpinet, lettres ; Mlles Michon et Méo, sciences ; MM. Barrachin, allemand ; Perret, dessin ; Lenormand, musique.
Les élèves-maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mlle Burret, Direktrice.
1894.
Ecole normale primaire d’instituteurs.
40 élèves.
Tout candidat à l’Ecole normale doit être âgé de 16 ans au moins et de 18 ans au plus, au 1er octobre de l’année dans laquelle il se présente.
Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspecteur d’Académie, du 1er mars au 30 avril, et déposer les pièces exigées par les instructions données chaque année.
L’examen d’admission a lieu au mois d’août.
L’école est gratuite ; le trousseau seul est à la charge de la famille.
Le régime de l’externat est appliqué à l’école normale de Mâcon; les élèves sont nourris et logés dans des familles en ville.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; le Directeur ; Bessard, Chambard et N…, conseillers généraux ; Siraud, chef de division à la Préfecture ; Protat, ancien avoué ; Ducroux, avoué, à Mâcon.
PERSONNEL.
MM. Rogie, directeur ; Louis, économe ; Mossel, médecin ; Evrard, Bessé, lettres ; Vélon, Louis et Morre, sciences ; Battanchon, agriculture ; Bessé, allemand ; Lenormand, musique ; Morre, gymnastique ; Petitnod, exercices militaires.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Flamary, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
50 élèves.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’Ecole normale d’instituteurs. Le régime est l’internat.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
M. l’Inspecteur d’Académie, président ; Mme la Directrice ; MM. Martin, juge honoraire à Mâcon ; Bouilloud, conseiller général, maire de Viré ; Duréault, vice-président du conseil de Préfecture ; Charvet, ancien adjoint au maire de Mâcon ; Mauchamp et Delorme, conseillers généraux.
PERSONNEL.
Mlle Tailleur, Direktrice ; Mlle Petitjean, économe ; M. Hahn, médecin ; Mlles Curey et Verpinet, lettres ; Mlles Michon et Méo, sciences ; MM. Barrachin, allemand ; Mlle Mériau, dessin ; Lenormand, musique.
Les élèves-maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mlle Burret, Direktrice.
1895.
Ecole normale primaire d’instituteurs.
54 élèves.
Tout candidat à l’Ecole normale doit être âgé de 16 ans au moins et de 18 ans au plus, au 1er octobre de l’année dans laquelle il se présente.
Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspecteur d’Académie, du 1er mars au 30 avril, et déposer les pièces exigées par les instructions données chaque année.
L’examen d’admission a lieu au mois d’août.
L’école est gratuite ; le trousseau seul est à la charge de la famille.
Le régime de l’externat est appliqué à l’école normale de Mâcon; les élèves sont nourris et logés dans des familles en ville moyennant une pension annuelle de 750 francs, payée par le gouvernement.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; le Directeur ; Bessard, Chambard et Bouilloud, conseillers généraux ; Siraud, chef de division à la Préfecture, président de la société des anciens élèves ; Protat, ancien avoué ; Ducroux, avoué, à Mâcon.
PERSONNEL.
MM. Rogie, directeur ; Louis, économe ; Mossel, médecin ; Evrard, Grosjean, lettres ; Vélon, Louis et Morre, sciences ; Battanchon, agriculture ; Grosjean, allemand ; Lenormand, musique ; Boulonne, gymnastique ; Lavigne, exercices militaires.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Flamary, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
52 élèves.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’Ecole normale d’instituteurs. Le régime est l’internat gratuit.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
M. l’Inspecteur d’Académie, président ; Mme la Directrice ; MM. Martin, juge honoraire à Mâcon ; Bouilloud, conseiller général, maire de Viré ; Duréault, vice-président du conseil de Préfecture ; Charvet, ancien adjoint au maire de Mâcon ; Mauchamp et Delorme, conseillers généraux.
PERSONNEL.
Mlle Tailleur, Direktrice ; Mlle Petitjean, économe ; M. Hahn, médecin ; Mlles Curey et Streicher, lettres ; Mlles Michon et Méo, sciences ; Mlle Streicher, allemand ; Mlle Mériau, dessin ; M. Lenormand, musique.
Les élèves-maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mlle Burret, Direktrice.
1896.
Ecole normale primaire d’instituteurs.
52 élèves.
Tout candidat à l’Ecole normale doit être âgé de 16 ans au moins et de 18 ans au plus, au 1er octobre de l’année dans laquelle il se présente.
Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspecteur d’Académie, du 1er mars au 30 avril, et déposer les pièces exigées par les instructions données chaque année.
L’examen d’admission a lieu au mois d’août.
L’école est gratuite ; le trousseau seul est à la charge de la famille.
Le régime de l’externat est appliqué à l’école normale de Mâcon; les élèves sont nourris et logés dans des familles en ville moyennant une pension annuelle de 750 francs, payée par le gouvernement.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; le Directeur ; Bessard, Chambard et Bouilloud, conseillers généraux ; Siraud, chef de division à la Préfecture, président de la société des anciens élèves ; Protat, ancien avoué ; Ducroux, avoué, à Mâcon.
PERSONNEL.
MM. Rogie, directeur ; Louis, économe ; Mossel, médecin ; Barthélemy, Grosjean, lettres ; Vélon, Louis et Morre, sciences ; Battanchon, agriculture ; Grosjean, allemand ; Louis, musique ; Boulonne, gymnastique.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Flamary, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
56 élèves.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’Ecole normale d’instituteurs. Le régime est l’internat gratuit.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
M. l’Inspecteur d’Académie, président ; MM. Martin, juge honoraire à Mâcon ; Bouilloud, conseiller général, maire de Viré ; Duréault, vice-président du conseil de Préfecture ; Charvet, ancien adjoint au maire de Mâcon ; Delorme et Mauchamp et Delorme, conseillers généraux.
PERSONNEL.
Mlle Tailleur, Direktrice ; Mlle Petitjean, économe ; M. Hahn, médecin ; Mlles Curey et Verpinet, lettres ; Mlles Michon et Lambelin, sciences ; Mlle Guyot, allemand ; Mlle Mériau, dessin ; Mlle Michon, musique.
Les élèves-maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mlle Burret, Direktrice.
1896.
Ecole normale primaire d’instituteurs.
52 élèves.
Tout candidat à l’Ecole normale doit être âgé de 16 ans au moins et de 18 ans au plus, au 1er octobre de l’année dans laquelle il se présente.
Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspecteur d’Académie, du 1er mars au 30 avril, et déposer les pièces exigées par les instructions données chaque année.
L’examen d’admission a lieu au mois d’août.
L’école est gratuite ; le trousseau seul est à la charge de la famille.
Le régime de l’externat est appliqué à l’école normale de Mâcon; les élèves sont nourris et logés dans des familles en ville moyennant une pension annuelle de 750 francs, payée par le gouvernement.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; le Directeur ; Bessard, Chambard et Bouilloud, conseillers généraux ; Siraud, chef de division à la Préfecture, président de la société des anciens élèves ; Protat, ancien avoué ; Ducroux, avoué, à Mâcon.
PERSONNEL.
MM. Rogie, directeur ; Louis, économe ; Mossel, médecin ; Barthélemy, Grosjean, lettres ; Vélon, Louis et Morre, sciences ; Battanchon, agriculture ; Grosjean, allemand ; Louis, musique ; Boulonne, gymnastique.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Flamary, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
56 élèves.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’Ecole normale d’instituteurs. Le régime est l’internat gratuit.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
M. l’Inspecteur d’Académie, président ; MM. Martin, juge honoraire à Mâcon ; Bouilloud, conseiller général, maire de Viré ; Duréault, vice-président du conseil de Préfecture ; Charvet, ancien adjoint au maire de Mâcon ; Delorme et Mauchamp et Delorme, conseillers généraux.
PERSONNEL.
Mlle Tailleur, Direktrice ; Mlle Petitjean, économe ; M. Hahn, médecin ; Mlles Curey et Verpinet, lettres ; Mlles Michon et Lambelin, sciences ; Mlle Guyot, allemand ; Mlle Mériau, dessin ; Mlle Michon, musique.
Les élèves-maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mlle Burret, Direktrice.
1898.
Ecole normale primaire d’instituteurs.
51 élèves.
Tout candidat à l’Ecole normale doit être âgé de 16 ans au moins et de 18 ans au plus, au 1er octobre de l’année dans laquelle il se présente.
Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspecteur d’Académie, du 1er mars au 30 avril, et déposer les pièces exigées par les instructions données chaque année.
L’examen d’admission a lieu au mois d’août.
L’école est gratuite ; le trousseau seul est à la charge de la famille.
Le régime de l’externat est appliqué à l’école normale de Mâcon; les élèves sont nourris et logés dans des familles en ville moyennant une pension annuelle de 750 francs, payée par l’Etat et le département.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; le Directeur ; Bessard, Chambard et Bouilloud, conseillers généraux ; Siraud, chef de division à la Préfecture, président de la société des anciens élèves ; Protat, ancien avoué ; Ducroux, avoué à Mâcon.
PERSONNEL.
MM. Rogie, directeur ; Louis, économe ; Mossel, médecin ; Barthélemy, Truphémus, lettres ; Point, Louis et Morre, sciences ; Battanchon, agriculture ; Truphémus, allemand ; Louis, musique ; Truphémus, gymnastique.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Morisot, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
62 élèves.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’Ecole normale d’instituteurs. Le régime est l’internat gratuit.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
M. l’Inspecteur d’Académie, président ; MM. Martin, juge honoraire à Mâcon ; Bouilloud, conseiller général, maire à Viré ; Duréault, vice-président du conseil de Préfecture ; Delorme et Mauchamp, conseillers généraux, N.
PERSONNEL.
Mlle Tailleur, directrice ; Mlle Petitjean, économe ; M. Hahn, médecin ; Mlles Curey et Verpinet, lettres ; Mlles Michon et Lambelin, sciences ; Mlle Guyot, allemand ; Mlle Mériau, dessin ; Mlle Michon, musique.
Les élèves-maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mlle Buret, directrice.
1899.
Ecole normale primaire d’instituteurs.
51 élèves.
Tout candidat à l’Ecole normale doit être âgé de 16 ans au moins et de 18 ans au plus, au 1er octobre de l’année dans laquelle il se présente.
Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspecteur d’Académie, du 1er mars au 30 avril, et déposer les pièces exigées par les instructions données chaque année.
L’examen d’admission a lieu au mois d’août.
L’école est gratuite ; le trousseau seul est à la charge de la famille.
Le régime de l’externat est appliqué à l’école normale de Mâcon; les élèves sont nourris et logés dans des familles en ville moyennant une pension annuelle de 750 francs, payée par l’Etat et le département.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; le Directeur ; Bessard, Chambard et Bouilloud, conseillers généraux ; Siraud, chef de division à la Préfecture, président de la société des anciens élèves ; Protat, ancien avoué ; le Directeur de l’Ecole normale.
PERSONNEL.
MM. Rogie, directeur ; Louis, économe ; Mossel, médecin ; Vernochet, Truphémus, lettres ; Point, Louis et Morre, sciences ; Battanchon, agriculture ; Truphémus, allemand ; Louis, musique ; Truphémus, gymnastique.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Morisot, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
63 élèves.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’Ecole normale d’instituteurs. Le régime est l’internat gratuit.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
M. l’Inspecteur d’Académie, président ; MM. Martin, juge honoraire à Mâcon ; Bouilloud, conseiller général, maire à Viré ; Duréault, ancien vice-président du conseil de Préfecture ; Delorme et Mauchamp et Delorme, conseillers généraux ; Siraud, chef de division à la Préfecture.
PERSONNEL.
Mlle Tailleur, directrice ; Mlle Petitjean, économe ; M. Hahn, médecin ; Mlles Curey et Roguet, lettres ; Mlles Michon et Lambelin, sciences ; M. Barrachin, allemand ; Mlle Jeandet, anglais ; Mlle Mériau, dessin ; Mlle Michon, musique.
Les élèves-maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mlle Buret, directrice.
1900.
Ecole normale primaire d’instituteurs.
57 élèves.
Tout candidat à l’Ecole normale doit être âgé de 16 ans au moins et de 18 ans au plus, au 1er octobre de l’année dans laquelle il se présente.
Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspecteur d’Académie, du 1er mars au 30 avril, et déposer les pièces exigées par les instructions données chaque année.
L’examen d’admission a lieu au mois d’août.
L’école est gratuite ; le trousseau seul est à la charge de la famille.
Le régime de l’externat est appliqué à l’école normale de Mâcon; les élèves sont nourris et logés dans des familles en ville moyennant une pension annuelle de 750 francs, payée par l’Etat et le département.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; Mauchamp, Chambard et Bouilloud, conseillers généraux ; Siraud, chef de division à la Préfecture, président de la société des anciens élèves ; Protat, ancien avoué ; le Directeur de l’Ecole normale.
PERSONNEL.
MM. Rogie, directeur ; Louis, économe ; Mossel, médecin ; Gay, Truphémus, lettres ; Point, Louis et Morre, sciences ; Battanchon, agriculture ; Truphémus, allemand ; Louis, musique ; Truphémus, gymnastique.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Armanet, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
62 élèves.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’Ecole normale d’instituteurs. Le régime est l’internat gratuit.
CONSEIL D’ADMINISTRATION.
M. l’Inspecteur d’Académie, président ; MM. Martin, juge honoraire à Mâcon ; Duréault, ancien vice-président du conseil de Préfecture ; Delorme, Protat, conseillers généraux ; Siraud, chef de division à la Préfecture.
PERSONNEL.
Mlle Tailleur, directrice ; Mlle Petitjean, économe ; M. Hahn, médecin ; Mlles Curey et Charnay, lettres ; Mlles Michon et Lambelin, sciences ; M. Barrachin, allemand ; Mlle Jeandet, anglais ; Mlle Mériau, dessin ; Mlle Michon, musique.
Les élèves-maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mlle Buret, directrice.
1901.
Ecole normale primaire d’instituteurs.
58 élèves.
Tout candidat à l’école normale doit être âgé de 16 ans au moins et de 18 ans au plus, au 1er octobre de l’année dans laquelle il se présente.
Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspecteur d’Académie, du 1er mars au 30 avril, et déposer les pièces exigées par les instructions données chaque année.
L’examen d’admission a lieu au mois d’août.
L’école est gratuite, le trousseau seul est à la charge de la famille.
Le régime de l’externat est appliqué à l’école normale de Mâcon ; les élèves sont logés et nourris dans des familles, en ville, moyennant une pension annuelle de 750 francs payée par l’Etat et le département.
CONSEIL D’ADMINISTRATION
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; Mauchamp, Chambard et Bouilloux, conseillers généraux; Siraud, chef de division à la Préfecture, président de la société des anciens élèves ; Protat, ancien avoué ; le Directeur de l’Ecole normale.
PERSONNEL
MM. Gaudot, directeur ; Louis, économe ; Mossel, médecin ; Villatte, Mingat, lettres ; Point, Louis, Bugnard, sciences ; Battanchon, agriculture ; Mingat, allemand ; Louis, musique ; Mingat, gymnastique.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Armanet, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
64 élèves.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’école normale d’instituteurs. Le régime est l’internat gratuit.
CONSEIL D’ADMINISTRATION
M. L’Inspecteur d’Académie, président ; MM. Martin, juge honoraire à Mâcon ; Duréault, ancien vice-président du Conseil de Préfecture ; Delorme, Mauchamp, Protat, conseillers généraux ; Siraud, chef de division à la Préfecture.
PERSONNEL
Mlle Tailleur, directrice ; Mlle Petitjean, économe ; M. Hahn, médecin ; Mlles Curey et Charnay, lettres ; Mlles Michon et Bénéteau, sciences ; Mlle Jeandet, anglais ; Mlle Mériau, dessin ; Mlle Michon, musique.
Les élèves sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mlle Buret, directrice, suppléée par Mlle Filliâtre.
1902
Ecole normale primaire d’instituteurs
58 élèves.
Tout candidat à l’école normale doit être âgé de 16 ans au moins et de 18 ans au plus, au 1er octobre de l’année dans laquelle il se présente.
Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspecteur d’Académie, du 1er mars au 30 avril, et déposer les pièces exigées par les instructions données chaque année.
L’examen d’admission a lieu au mois d’août.
L’école est gratuite, le trousseau seul est à la charge de la famille.
Le régime de l’externat est appliqué à l’école normale de Mâcon ; les élèves sont logés et nourris dans des familles, en ville, moyennant une pension annuelle de 750 francs payée par l’état et le département.
CONSEIL D’ADMINISTRATION
MM. l’Inspecteur d’Académie, président ; Mauchamp ; Chambard, conseiller général ; Protat, ancien avoué, le Directeur de l’Ecole normale N. N…
PERSONNEL
MM. Gaudot, directeur ; Louis, économe ; Mossel, médecin ; Deléage, Mingat, lettres ; Point, Louis, Bugnard, sciences ; Battanchon, agriculture ; Mingat, allemand ; Louis, musique ; Mingat, gymnastique.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Aliphat, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
64 élèves.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’école normale d’instituteurs. Le régime est l’internat gratuit.
CONSEIL D’ADMINISTRATION
M. l’Inspecteur d’Académie, président ; MM. Martin, juge honoraire à Mâcon ; Duréault, ancien vice-président du Conseil de Préfecture ; Delorme, Mauchamp, Protat, conseillers généraux.
PERSONNEL
Mlle Tailleur, directrice ; Mlle Petitjean, économe ; M. Hahn, médecin ; Mlles Curey et Charnay, lettres ; Mlle Michon et Mme Aliphat, sciences ; Mlle Jeandet, anglais ; Mlle Mériau, dessin ; Mlle Michon, musique.
Les élèves sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mlle Filliâtre, directrice.
1922-23
Ecole normale primaire d’instituteurs.
Tout candidat à l’école normale doit être âgé de 15 ans au moins et de 19 ans au plus, au 1er juillet de l’année dans laquelle il se présente. Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspecteur d’Académie, et déposer les pièces exigées par les instructions données chaque année.
L’examen d’admission a lieu à la fin du mois de juillet. L’école est gratuite, le trousseau est à la charge de la famille, des indemnités pour frais de trousseau peuvent être accordées.
Le régime de l’externat est appliqué à l’école normale de Mâcon; les élèves sont logés et nourris dans des familles.
CONSEIL D’ADMINISTRATION. – MM. L’Inspecteur d’Académie, président ; Mauchamp, Pelletier, conseillers généraux ; Lex, archiviste départemental ; Lacomme, président du Tribunal civil.
PERSONNEL. – MM. Laurencin, directeur ; Alézaïs, économe ; Sannerot, médecin ; Blanc, Ballandras, lettres ; Point, Louis, Alézaïs, sciences ; Laprugne, agriculture ; Sergent, anglais ; Louis, musique ; Chavanon, gymnastique.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Aliphat, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’école normale d’instituteurs. Le régime est l’internat gratuit.
CONSEIL D’ADMINISTRATION. – MM. L’Inspecteur d’Académie, président ; MM. Mauchamp, Danjou, conseillers généraux ; Lacomme, président du Tribunal civil ; Mme Richard.
PERSONNEL. – Mlles Curey, directrice ; Latour, économe ; M. Richard, médecin ; Mme Laurent, Mlles Charnay, lettres ; Mérat, Mme Aliphat, sciences ; Mlle Boulay, anglais ; Mmes Crozes, dessin ; Pilain, musique.
Les élèves-maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mlle Filliâtre, directrice.
1925
Ecole normale primaire d’instituteurs.
Tout candidat doit être âgé de 15 ans au moins et de 19 ans au plus, au 1er juillet de l’année dans laquelle il se présente. Il doit se faire inscrire dans les bureaux de l’Inspecteur d’Académie, et déposer les pièces exigées par les instructions données chaque année.
L’examen d’admission a lieu à la fin du mois de juillet. L’école est gratuite, le trousseau est à la charge de la famille, des indemnités pour frais de trousseau peuvent être accordées.
Le régime de l’externat est appliqué à l’école normale de Mâcon ; les élèves sont logés et nourris dans des familles.
CONSEIL D’ADMINISTRATION. – MM. L’Inspecteur d’Académie, président ; Mauchamp, Pelletier, conseillers généraux ; Lex, archiviste départemental ; Lacomme, docteurs Siraud et Jacoulot, conseillers généraux, élus par leurs collègues.
PERSONNEL. – MM. Laurencin, directeur ; Alézaïs, économe ; Sanerot, médecin ; Bouvet, Fouilloux, lettres ; Prudhon, Lévêque, Alézaïs, sciences ; Blin, agriculture ; Bourdon, musique ; Chavanon, gymnastique.
Les élèves sont exercés à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
M. Bonnet, directeur.
Ecole normale primaire d’institutrices.
Les conditions d’admission sont les mêmes que pour l’école normale d’instituteurs. Le régime est l’internat gratuit.
CONSEIL D’ADMINISTRATION. – MM. L’Inspecteur d’Académie, président ; MM. Mauchamp, conseiller général ; Lacomme ; Mme Richard ; docteur Siraud, et Jacoulot, conseillers généraux, lus par leurs collègues.
PERSONNEL. – Mlles Curey, directrice ; Latour, économe ; M. Richard, médecin ; Mme Laurent, Mlle Charnay, lettres ; Mme Lévêque, Mlle Mathieu, sciences ; M. Sergent, anglais ; Mmes Crozes, dessin ; Pilain, musique.
Les élèves maîtresses sont exercées à la pratique de l’enseignement dans une école primaire annexe.
Mlle Eloy, Directrice.
Société des anciens élèves de l’école normale de Mâcon
Fondée en 1884.
1886 : Ecole normale d’instituteurs de Mâcon : président M. Vélon.
1890 : Ecole normale d’instituteurs de Mâcon : 200 membres, cotisation 6 francs : président, M. Vélon, professeur à l’Ecole normale ; vice-président, M. Jannot, instituteur à Mâcon ; trésorier, M. Blondeau, instituteur à Mâcon ; secrétaire, M. Guinand, commis à l’inspection académique. Banquet annuel, bulletin, fondation de bourses, etc.
1892 : Ecole normale d’instituteurs de Mâcon : 250 membres, cotisation 6 francs : président, M. Vélon, professeur à l’Ecole normale ; vice-présidents, MM. Siraud, chef de division à la préfecture, et Jannot, instituteur à Mâcon ; secrétaire trésorier, M. Chambard, instituteur adjoint à Mâcon. Banquet annuel, bulletin, secours aux sociétaires dans le besoin, fondation de bourses, etc.
1894 : Ecole normale d’instituteurs de Mâcon : 280 membres, cotisation 6 francs ; président, M. Vélon, professeur à l’Ecole normale ; vice-présidents, MM. Siraud, chef de division à la préfecture, et Jannot, instituteur à Mâcon ; secrétaire trésorier, M. Chambard, instituteur adjoint à Mâcon. Banquet annuel, bulletin, secours aux sociétaires dans le besoin, fondations de bourses ; prix annuel à deux élèves-maîtres sortant de l’Ecole normale.
Ecole normale d’institutrices de Mâcon : 100 membres, cotisation 5 francs ; présidente, Mlle Tailleur, directrice ; vice-présidente, Mme Balland ; trésorière, Mlle Meunier ; secrétaire, Mlle Filiâtre. Rapports de bonne confraternité entre ses membres; réunions annuelles, etc.
1895 : Ecole normale d’instituteurs de Mâcon : 300 membres. Banquet et réunion annuels à Mâcon ; secours aux sociétaires ; bulletin contenant l’historique de l’Ecole, d’anciens souvenirs, etc. Prix annuels à deux élèves-maîtres désignés par leurs condisciples.
Président honoraire : M. Vélon, professeur à l’Ecole normale ; président : M. Siraud, chef de division à la Préfecture ; vice-présidents : MM. Crozet, secrétaire de l’inspection académique ; Jannot, instituteur à Mâcon ; secrétaire trésorier : M. Chambard, instituteur au cours complémentaire, à Mâcon ; membres du Conseil d’administration : MM. Barbelenet, Blondeau, Cadot, Denizeau, Drouillot, Morin, Pernot, Pommier.
Ecole normale d’institutrices de Mâcon : société fondée en 1881; Banquet et réunion annuels; bulletin publié chaque année; rapports de bonne confraternité entre les membres de la Société.
Présidente : Mlle Tailleur, directrice de l’Ecole normale ; vice-présidente : Mme Balland, institutrice à Blanzy ; trésorière : Mlle Meunier, institutrice à Mâcon ; secrétaire : Mlle Filliâtre, institutrice suppléante départementale.
1896 : Ecole normale d’instituteurs de Mâcon : 350 membres. Rapports d’amitié entre les anciens élèves. Banquet et réunion annuels à Mâcon; secours aux sociétaires; Bulletin concernant l’historique de l’Ecole, la biographie des anciens élèves, des souvenirs, etc. Prix annuels à deux élèves-maîtres désignés par leurs condisciples.
Président honoraire : M. Vélon, professeur à l’Ecole normale ; président : M. Siraud, chef de division à la Préfecture ; vice-présidents : MM. Crozet, secrétaire à l’Inspection académique ; Jannot, instituteur à Mâcon ; secrétaire trésorier : M. Chambard, instituteur au cours complémentaire, à Mâcon ; membres du conseil d’administration : MM. Barbelenet, Blondeau, Cadot, Denizeau, Drouillot, Morin, Pernot, Pommier.
Ecole normale d’institutrices de Mâcon : société fondée en 1881. 100 membres : Banquet et réunion annuels; Bulletin publié chaque année ; rapports de bonne confraternité entre les membres de la Société.
Présidente : Mlle Tailleur, directrice de l’Ecole normale ; vice-présidente : Mlle Petitjean, économe ; Trésorière : Mlle Meunier, institutrice à Mâcon ; secrétaire : Mlle Filliâtre, institutrice suppléante départementale.
1898 : Ecole normale d’instituteurs de Mâcon.
Société fondée en 1884, 400 membres. Rapports d’amitié entre les anciens élèves. Banquet et réunion annuels à Mâcon ; secours aux sociétaires ; Bulletin contenant l’historique de l’école, la biographie des anciens élèves, des souvenirs, etc. Prix annuels à deux élèves-maîtres désignés par leurs condisciples.
Président honoraire : M. Vélon, ancien professeur à l’Ecole normale ; président : M. Siraud, chef de division à la Préfecture ; vice-présidents : MM. Crozet, secrétaire de l’inspection académique; Blondeau, instituteur à Chalon ; secrétaire-trésorier : M. Chambard, instituteur au cours complémentaire, à Mâcon ; membres du conseil d’administration : MM. Barbelenet, Beaufrand, Bousserd, Denizeau, Drouillot, Ducroux, Genot, Goujon, Guérin, Gueugnon, Guinet, Girard, Larue, Lemonde, Martin, Morin, Pernot, Point, Pommier, Renaudin.
Lauréats de la Société en 1897 : Les élèves-maîtres Genot et Bajard.
Ecole normale d’institutrices de Mâcon.
Société fondée en 1891 ; 153 membres : Banquet et réunions annuels ; bulletin publié chaque année ; rapports de bonne confraternité entre les membres de la Société.
Présidente : Mlle Tailleur, directrice de l’Ecole normale ; vice-présidente : Mlle Petitjean ; trésorière : Mlle Meunier, institutrice à Mâcon ; secrétaire : Mlle Jeannot, institutrice à Mâcon.
1899 : Ecole normale d’instituteurs de Mâcon.
Société fondée en 1884, 400 membres. Rapports d’amitié entre les anciens élèves. Banquet et réunion annuels à Mâcon ; secours aux sociétaires ; Bulletin illustré contenant l’historique de l’école, la biographie des anciens élèves, des souvenirs, etc. Prix annuels à deux élèves-maîtres désignés par leurs condisciples.
Président honoraire : M. Vélon, ancien professeur à l’Ecole normale ; président : M. Siraud, chef de division à la Préfecture ; vice-présidents : MM. Crozet, secrétaire de l’inspection académique; Blondeau, instituteur à Chalon ; secrétaire-trésorier : M. Chambard, instituteur au cours complémentaire, à Mâcon ; membres du conseil d’administration : MM. Barbelenet, Beaufrand, Bousserd, Denizeau, Drouillot, Ducroux, Genot, Goujon, Guérin, Gueugnon, Guinand, Guinet, Girard, Larue, Lemonde, Martin, Morin, Pernot, Point, Pommier, Renaudin.
Lauréats de la Société en 1898 : Les élèves-maîtres Larue et Piron.
Ecole normale d’institutrices de Mâcon.
Société fondée en 1891 ; 153 membres : Banquet et réunions annuels ; bulletin publié chaque année ; rapports de bonne confraternité entre les membres de la Société.
Présidente : Mlle Tailleur, directrice de l’Ecole normale ; vice-présidente : Mlle Petitjean ; trésorière : Mlle Meunier, institutrice à Mâcon ; secrétaire : Mlle Jeannot, institutrice à Bellevesvre.
1900 : Ecole normale d’institutrices de Mâcon.
Société fondée en 1891 ; 153 membres : Banquet et réunions annuels ; bulletin publié chaque année ; rapports de bonne confraternité entre les membres de la Société.
Présidente : Mlle Tailleur, directrice de l’Ecole normale ; vice-présidente : Mlle Petitjean ; trésorière : Mlle Meunier, institutrice à Mâcon ; secrétaires : Mlles Goyon et Barbier, institutrices à Mâcon.
Ecole normale d’instituteurs de Mâcon.
Société fondée en 1884, 500 membres. Rapports d’amitié entre les anciens élèves. Banquet et réunion annuels à Mâcon ; secours aux sociétaires ; Bulletin illustré contenant l’historique de l’école, la biographie des anciens élèves, des souvenirs, etc. Prix annuels à deux élèves-maîtres désignés par leurs condisciples.
Président honoraire : M. Vélon, ancien professeur à l’Ecole normale ; président : M. Siraud, chef de division à la Préfecture ; vice-présidents : MM. Crozet, secrétaire de l’inspection académique; Blondeau, instituteur à Chalon ; secrétaire-trésorier : M. Chambard, instituteur au cours complémentaire, à Mâcon.
Membres du conseil d’administration : MM. Barbelenet, Beaufrand, Bousserd, Denizeau, Drouillot, Ducroux, Genot, Goujon, Guérin, Gueugnon, Guinand, Guinet, Girard, Larue, Lemonde, Martin, Morin, Pernot, Point, Pommier, Renaudin.
Lauréats de la Société en 1898 : Les élèves-maîtres Chambard, de Pierreclos, et Borreau, de Mâcon.
1901 : Ecole normale d’instituteurs de Mâcon.
Société fondée en 1884, 500 membres. Rapports d’amitié entre les anciens élèves. Banquet et réunion annuels à Mâcon ; secours aux sociétaires ; Bulletin illustré contenant l’historique de l’école, la biographie des anciens élèves, des souvenirs, etc. Prix annuels à deux élèves-maîtres désignés par leurs condisciples.
Président : M. Siraud, chef de division à la Préfecture ; vice-présidents : MM. Blondeau, instituteur à Chalon ; Point, professeur à l’Ecole normale ; secrétaire-trésorier : M. Chambard, instituteur au cours complémentaire, à Mâcon.
Membres du conseil d’administration : MM. Barbelenet, Beaufrand, Billy, Bousserd, Denizeau, Drouillot, Ducroux, Genot, Guérin, Gueugnon, Guinand, Guinet, Girard, Hugon, Larue, Lemonde, Martin, Pernet, Pernot, Pommier, Renaudin.
Lauréats de la Société en 1898 : Les élèves-maîtres Vitteaut, de Blanzy, et Lachaize, de Senozan.
Ecole normale d’institutrices de Mâcon.
Société fondée en 1891 ; 175 membres : Banquet et réunions annuels ; bulletin publié chaque année ; rapports de bonne confraternité entre les membres de la Société.
Présidente : Mlle Tailleur, directrice de l’Ecole normale ; vice-présidente : Mlle Petitjean, économe à l’Ecole normale ; trésorière : Mlle Meunier, institutrice à Mâcon ; secrétaires : Mlles Goyon et Barbier, institutrices à Mâcon.
1902 : Ecole normale d’instituteurs du département.
Société fondée en 1884, 500 membres. Rapports d’amitié entre les anciens élèves. Banquet et réunion annuels à Mâcon ; secours aux sociétaires ; Bulletin illustré contenant l’historique de l’école, la biographie des anciens élèves, des souvenirs, etc. Prix annuels à deux élèves-maîtres désignés par leurs condisciples.
Président : N...; vice-présidents : MM. Blondeau, instituteur à Chalon ; Point, professeur à l’Ecole normale ; secrétaire-trésorier : M. Chambard, instituteur au cours complémentaire, à Mâcon.
Membres du conseil d’administration : MM. Barbelenet, Beaufrand, Billy, Bousserd, Denizeau, Drouillot, Ducroux, Genot, Guérin, Gueugnon, Guinet, Girard, Hugon, Larue, Lemonde, Martin, Pernet, Pernot, Pommier, Renaudin.
Lauréats de la Société en 1898 : Les élèves-maîtres Charcosset, de Tramayes, et Blanvin, de Koeur-la-Grande (Meuse).
Ecole normale d’institutrices de Mâcon.
Société fondée en 1891 ; 200 membres : Banquet et réunions annuels ; bulletin publié chaque année ; rapports de bonne confraternité entre les membres de la Société.
Présidente : Mlle Tailleur, directrice de l’Ecole normale ; vice-présidente : Mlle Petitjean, économe à l’Ecole normale ; trésorière : Mlle Meunier, institutrice à Mâcon ; secrétaire : Mlle Albrand, professeur d’école primaire supérieure ; bibliothécaire : Mlle Filliâtre.
1922 : Ecole normale d’instituteurs du département.
(fondée en 1884).
Président: M. Point, professeur à l’école normale de Mâcon ; vice-présidents : MM. Girard, instituteur en retraite, à Blanzy, et Blanchard, directeur d’école à Mâcon ; secrétaires-trésoriers : MM. Chambard, instituteur au cours complémentaire, à Mâcon, et Sorgues, instituteur adjoint à Mâcon.
Membres du conseil d’administration : MM. Beaufrand, Bouillaud, Bonzon, Bonnetain, Blanc, Bourjon, Broyer, Colin, Ducroux, Ducroux, Genot, Guérin, Guinet, Larue, Petitjean, Martin, Myard, Plassard, Poiseuil, Renaudin.
1925 : Ecole normale d’instituteurs du département.
(fondée en 1884).
Président : M. Point, professeur à l’école normale de Mâcon ; vice-présidents : MM. Girard, instituteur en retraite, à Blanzy, et Blanchard, directeur d’école à Mâcon ; secrétaires-trésoriers : MM. Chambard, instituteur au cours complémentaire, à Mâcon, et Sorgues, instituteur adjoint à Mâcon.
Membres du conseil d’administration : MM. Beaufrand, Bouillaud, Bonzon, Bonnetain, Blanc, Bourjon, Boyer, Ducroux, Ducroux, Guinet, Larue, Maringue, Martin, Myard, Petitjean, Poiseuil, Poulleau, Renaudin, Rossignol, Treffot.
1872 – Résumé de la séance du Conseil Général de Saône-et-Loire du 9 avril.
Discussion sur l’Ecole Normale laïque de Filles.
Le département de Saône-et-Loire n’ayant pas d’Ecole Normale laïque pour les filles, il est obligé d’entretenir des élèves boursières dans un établissement dirigé par les dames du Saint-Sacrement.
Il paye pour 28 élèves à 380 francs l’une et 1300 francs pour les cours de sciences physiques.
Mais comme les enseignantes de cet établissement appartiennent à une congrégation, elles ne sont pas tenues à l’obligation d’un brevet quelconque. Il en résulte que la majorité des élèves ne subit que des examens de brevets de second ordre.
Le Conseil Général voulant porter remède à cet état de chose avait nommé une commission pour étudier plusieurs projets, dont certains ont été vite abandonnés.
M. Ricard exposa ces projets :
1) Regrouper les élèves instituteurs à Mâcon et les élèves institutrices à Bourg, les deux départements ayant une ENG. Le département de l’Ain n’accepta pas cet arrangement.
2) La ville de Mâcon possédait dans les bâtiments de ses écoles communales un vaste local resté sans emploi. Elle aurait pu en faire cession et l’Ecole Normale des Filles s’y serait installée. Mais la ville ayant l’intention d’augmenter de nombre de ses écoles laïques se réserva naturellement ce local et ce projet dû être abandonné.
3) Louer ou acquérir un local.
La commission écarta d’emblée l’idée d’acheter un local et s’est prononcée pour la location. Le choix de la maison Chabert fut fait avec une estimation de 17 760 francs d’investissement (mobilier, personnel, entretien, logement et bourses).
Des débats s’en suivirent entre les partisans de la solution congréganiste et ceux de la solution laïque !
Un certain M. Pinard combattit le 3ème projet en affirmant qu’il n’y avait jamais eu de plaintes contre les Dames du Saint-Sacrement et qu’elles avaient toujours rendu service. Il dit aussi que leur retirer les élèves causera à cet ordre un grand préjudice et qu’il préfère les institutions religieuses aux institutions laïques. Il réclame que l’on ne sacrifie pas l’institution congréganiste et qu’on la maintienne aux côtés de l’institution laïque.
M. Alfred Mathey réplique que les institutrices laïques peuvent former des mères de famille, que les mères de famille seules peuvent former des hommes.
M. Schneider soutient que les institutrices laïques actuelles, bien qu’élevées dans un établissement congréganiste n’en sont pas moins des institutrices laïques Qu’elles jouissent de la confiance des populations et qu’il ne comprend pas la nécessité de créer un établissement nouveau, qui aurait pour lui l’inconvénient de perdre ce que nous avons pour obtenir plus mauvais.
M. Mathey s’étonne que l’on puisse attendre quelque chose des institutrices laïques formées par des institutions congréganistes et demande qu’on lui cite un seul établissement congréganiste dirigé par des laïques.
M. Billard demande la constitution d’une commission spéciale qui serait annexée à la commission, afin de s’assurer si à Bourg, à Dijon, à Lons, on consentirait à former en commun un Ecole Normale Laîque. Le but serait de donner à cet établissement la subvention qu’on accorde en ce moment à l’école congréganiste.
M. le président fait observer à M. Billard que sa proposition est nouvelle. Il l’invite à la libeller et à la déposer sur le bureau, afin qu’elle suive un cours normal.
Il donne ensuite un résumé de la séance du 10 novembre dernier, séance dans laquelle il a été décidé qu’on établirait une Ecole Normale d’Institutrices laïques.
Sur une observation de M. Martin, la discussion est suspendue un instant et M. Ricard est chargé d’aller s’entretenir avec le propriétaire de la maison Chabert sur le prix de la location, afin que le Conseil puisse se décider séance tenante.
A la reprise de la séance, la question est renvoyée au lendemain ! Et la proposition de M. Billard n’est pas prise en considération.
Le lendemain, le Conseil de Saône-et-Loire a décidé par 30 voix contre 14, la création d’un Ecole Normale laïque pour les filles à Mâcon. Elle sera dirigée par une directrice laïque.
1921-2021
LA PROMOTION DU CENTENAIRE : 1921-1926 de l’E.N.G
. Aulas Jean-Baptiste
. Bavoux Marcel
. Bernard Jean
. Berthier Joseph
. Bur Lucien
. Champion René
. Cortot Jean
. Demurger Henri
. Desgranges Louis
. Dumont Fernand
. Forest Jean-Baptiste
. Laforest Henri
. Lhenry Jules
. Ligeron Louis-Alfred
. Mazenot Georges
. Mazille Marcel
. Moret Désiré
. Nicolas Georges
. Pagnier Joseph
. Saint-Jacob de Pierre
. Verat (Fleury) Louis
seoo
Observations :
. Normaliens nés en 1904, 190.5, 1906.
. La plupart furent mobilisés en 1939 et plusieurs connurent une longue captivité.
. Pour le moment, malgré les recherches de Jacques Broyer, aucune liste pour les normaliennes n’est trouvée : existe-t’elle ?
. Comme vous l’aurez peut-être remarqué, mon père figure dans cette liste : Jean-Baptiste Forest.
. L’idée, impossible à réaliser, serait de faire se rencontrer les enfants et petits-enfants de ces normaliens en sachant que le cinquantenaire de cette promotion a eu lieu en 1971 avec des indications complètes dans le bulletin de l’amicale de cette année-là ! Mais, 50 ans plus tard ?
Jean-François Forest.
Promotion 47-51 Liste fournie par Robert Duvernois
. Joly René
. Bouchy André
. Rochette Pierre
. Guyot Jacques
. Chanussot Pierre
. Meunier René Le Havre
. Duvernois Robert Saint-Rémy
. Richard Marc
. Jugnon Paul
. Meunier Jean
. Piffaut Ernest Lux
. Parriat Lucien
. Petit Roger
. Pageaut Jean
. Michaud Jean Cuisery
))))) A ces camarades –là, Robert Duvernois ajoute ceux qui ont rejoint sa promotion après le bac ou par redoublement ( !)
. Meunier Paul Couches
. Merle Jean
. Forêt Lucien
. Mugnier Max Saint-Léger-sur-Dheune ( ?)
. Weibel Marc Lyon (a fini Inspecteur d’Académie à Rouen)
))))) Robert Duvernois a continué avec quelques anecdotes qui seront dans le chapitre du bulletin annuel consacré à cette promotion, si ceux dont il nous a communiqué l’adresse pouvaient faire de même…(avis aux correspondants territoriaux pour aller les rencontrer comme vient de la faire Denis Bois pour Chalon-sur-Saône !).
Anciens élèves de l’ENG de garçons : 1950-1954
I- Entrés en 1° année ( après la classe de 3°)
- BORIE Jean
- BOULICAULT André
- DECLAS Georges
- DESBROSSES André
- DESCHIZEAUX Jean
- DION André
- DUVERNAY Jean
- EYSSERIC Jean
- GAUMET Jean
- GAUTHEY Paul
- GERARD Bernard
- GIEN Henri
- GIRAUD Guy
- GOURICHON Hubert
- MICHEL Georges
- MONTOY Gilbert
- PAQUELIER Raymond
- PETEUIL Jean
- PREVOST Pierre-Jean
- PUGET René
II – Entrés directement en formation professionnelle
- FORET Lucien
- GIMEL Marc
- GONNEAUD Bernard
- LANGIAUX Jean
- MARTIN Daniel
- MUGNIER Max
Photos de l'enterrement de la promotion 49/53
Les voilà ! L'enterrement de la promotion sortante était organisé par la promotion rentrante, on faisait le simulacre d'une messe où les sortants communiaient, l'hostie était une rondelle de saucisson. Un cercueil était porté en terre avant la bénédiction par le Major de la promo avec un balai de chiotte. Le curé était Maurice Chrétien, l'enfant de coeur Jean Pret, le bedeau, Le Corre, et tout se terminait par un repas amélioré avec du Macon rouge.
Des retrouvailles de la promotion 1959-1963.
La construction du bâtiment "dortoir" de l'EN et la promo 49-53.
Ci joint 2 photos du bâtiment en construction en 1950 alors que notre Promo 49-53 logeait encore et pour la dernière année à l' "Hospice Départemental des vieillards et incurables" (quel beau titre!)
Photo de gauche : notre groupe en 1ère année;
Plu-Laborier-Cognard-Launay-
Carillon-Mugnier-Ruffin-Françot-Grizard-
Chambard- Pautet - Joly - Simon.
Même disposition et même endroit en 3è année sur la photo de droite,
Seul absence de Guy Simon parti faire une belle carrière à l'armée.
Roy et Boisse de la même promo étaient passés directement en 2è année
Liste 56/60 ENF (nom d’épouse en premier) SE00
. A
. Baroin-Bordet Denise
Berger Danielle
. Chaminade-Gomez Violette
. Charmont-Carrion Denise
. Clerc-Richy Nicole
. Conti-Burtin Jacqueline
.Cullard Annick
. Dumont-Rodot Andrée
. Duret Suzanne
. Duret-Lagrost Marie-Thérèse
. Duverne-Flèche Anne-Marie
. Fédérico-Boyer Edmonde
. Galland-Potherat Michelle
. Gary-Lassibille Colette
. Giraud-Beurrier Claude
. Guatteri-Bruna-Rosso Nicole
. Joly-Hugonnot Jacqueline
. Lauféron-Mangin Maryse
. Lorrot-Chavy Danielle
. Lourdin-Lebeau Françoise
. Malval-Roux Danièle
. Miniau-Lamanthe Jacqueline
. Monteil-Jeannet Marie-Rose
. Navarette-Badet Margot
. Perrousset-Huet Suzanne
. Pierre Andrée
. Schurch-Pitollat Michelle
. Rabiant Josette
. Silla-Floret Eliane
. Surgot-Meulien-Chauvot Renée
. B
. Doyen-Berland Marie-Claude
. Deschizeaux Alice
. Fourt Colette
. Pelletier-Galice Colette
. Bergeret-Génelot Françoise
. Simonnet-Grandjean Madeleine
. Labonne-Pradal Michèle
. Robert Nicole
. Bougreau-Sanson Yvonne
. Geoffriau-Séramy Françoise
. Ducrozet-Terrier Gisèle
. Prost-Varennes Marie-Claude
. Brochot-Jeannin Madeleine
. Gagnepain-Lagrange Arlette
. Develay-Maillard Anne-Marie
. Ducellier-Malfondet Marie-Thérèse
. Martin Raymonde
. Billier-Merliaud Janine
. Ronot-Monterrat Colette
Liste 60/64 ENF
. Barraud Georgette
. Chassery Annie
. Chesnoy Nicole
. Commaret Maryse
. Cottard Paulette
. Daubas Marie-Louise
. Develay Nicole (décédée)
. Fichet Simone
. Gateau Andrée
. Greffier Josiane
. Henry Michèle
. Lagarde Jeannine
.Lapré-Combier Josette
. Longin Marie-Claude
. Marin Yvette
. Marmon Nicole
. Marquet Marie-Thérèse
. Martin Elisabeth
. Mathey Liliane
. Maublanc renée
. Nouvelot Josiane
. Philippon Madeleine
. Piquant Maryse
. Thomas Madeleine
. Vitte Evelyne
- Des textes et plusieurs photographies dans le bulletin n°17 de 2010 ?
- Aucune adresse postale : du travail en perspective !
Sont également citées mais sans aucun texte : Bayon Yvette, Bereziat Monique,
Liste 60/64 ENG
. Berthommier Jacques
. Bertocci Vinicio
. Boissard Jean-Pail
.Bourrat Serge
. Carbonnet Paul
. Chevalier Jean
. Cordier Jean-Jacques
. Doridot Bernard
. Fournier Maurice décédé
. Frizot Michel
. Garnier Robert
. Gouliat Claude décédé
. Grillot Jean-Paul B
. Jacob Noël
. Larue Robert
. Lefebvre Jean-Claude
. Loreau Jean-Marc
. Maneveau Bernard
. Michel Gérard
. Michel Pierre
.Mommessin Daniel
. Mouchon Jean-Jacques
. Perrayon Georges
. Pinto Guy
. Prudent Jean-Claude
. Rouiller Jean-Paul
. Rousselin Serge
. Routhier Pierre
. Vallet Robert
. Vermare Guy
- Liste parue dans le bulletin n°17 de 2010.
- Des textes mais aucune photographie, aucune archive pour illustrer le numéro.
- Sont également cités mais sans texte : Champey Jean-Pierre, Charbonnier Jacques, Charmont Jacques, Courageux Gérard, Doussot Claude, Dubois Pierre, Favre Robert (décédé), Laborde Jean, Ryckebusch Phlippe.
Liste B (63/64) : Baumann Denis, Carlot Jean-Charles, Druard jacques, Ducreux Jean-Paul, Grandhaie Gilles, Grillot Jean-Paul, Marchandeau Alain, Martin Roger, Mérigot Jean-Paul, Peronnet Louis Philippe, Simerey Serge, Studle Roger, Vuillet Pierre.
- Aucun texte, aucune photographie.
Liste 61/65 ENF
. Bagne Evelyne
. Baron Marie-Paule épouse Devie
. Beaubernard Christiane épouse Bouley
. Benas Thérèse épouse Jammot
. Bonin Jacqueline
. Borde Marie-Claude épouse Chatagnier (époux décédé)
. Beraud Marie-Claude épouse Guénégo
. Bouley Annie épouse Gauthier
. Bresson Christiane épouse Marchand
. Brolin Marie-Pierre épouse Nicolas
. Chancre Christiane épouse Orzeckrowski
. Charolles Claudette
. Coibion Josiane épouse Petitgérard
. Commaret Rolande épouse Douhard
. Clerc Evelyne
. Cortinovis Rosa épouse Rodrik
. Debarnot Joëlle épouse Girouin
. Devevey Claude
. Drouin Denise épouse Mlynarski
. Dutreuil Henriette
. Falquet Marie-Claude épouse Hugon
. Gross Gisèle épouse Emptaz
. Guelon Josette
. Guerra Hélène
. Guy Annie épouse Houdot
. Laforest Danielle épouse Guenot
. Lapierre Mireille épouse Ancel
. Lefebvre Thérèse épouse Viard
. Lefranc Gisèle épouse Martzloff
. Marcilly Denise épouse Dani
. Mauguin Janine épouse Duvot
. Merlot Christiane épouse Vandroux
. Pépin Renée épouse Doidy
. Protrat Odile épouse Del Guidice
. Taupenot Janine épouse Prétesacque
. Thomas Madeleine épouse Leveque
. Vignon Jacqueline
Avec des textes, pas d’adresse pour les contacter.
- Liste parue dans le bulletin n°18 de 2011
- Evelyne Bagne, Josiane Bertani, Nicole Brunet, Jeannine Croce, Anne-Marie Deley, Marie-Louise Desplanches, Jeannine Favre, Jocelyne Geoffroy, Anne-Marie Lauprêtre, Marie-Thérèse Mauchard, Christiane Rizet n’ont pas de texte.
Liste 61/65 ENG
. Amiot Georges
. Aujas Maurice
. Baujon Jacques
. Beaune Jean-Claude
. Berry Gilles
. Bidolet Michel
. Boismenu Pierre
. Bolland Daniel
. Bonin Jean-Louis
. Cornez Jean-Jacques
. Desperrier Jean
. Dosso-Greggia Jean-Louis
. Fontaine Bernard
. Fontaine Jean-Pierre
. Genot Rémi
. Genet Roland
. Gonnet Michel
. Guillarmet Louis
. Hubner Jean-Paul
. Journet Gérard
. Loriot Claude
. Meline Louis
. Michel Alain
. Millot Georges
. Moindrot Jean-Pierre
. Mulot Michel
. Pautet Gilbert
. Petit Claude
. Rob Daniel
. Rousselin Marc
. Simon Paul
. Tollot Jean Paul
. Waeber Jean-Claude
- Liste parue dans le bulletin n°18 de 2011.
- Aucune adresse, aucun texte , aucune photographie.
- L’Amicale peut-elle compter sur votre aide pour remplir la liste avec les adresses ?
Quelques délibérations du conseil général de Saône-et-Loire entre 1840 et 1860.
Envoi de Jean-Philippe Moraillon
Ecole Normale
1840-1850
Séance du 1er septembre 1840 :
Ecole normale.
Le Conseil général se plaît à reconnaître que l'école normale marche dans une prospérité croissante, gràace à l'excellente direction que continue de lui imprimer M. Dunand, son chef, au zèle soutenu de la commission de surveillance et des professeurs des différents cours, et à la sollicitude éclairée de M. le Préfet. Il vote, pour 1841, les allocations suivantes :
Dépenses ordinaires
Traitement du directeur 2,000 fr.
Traitement des maîtres adjoints 4,450 .
Traitement du surveillant 100
Gage du portier 100
Location des bâtimens de l'école 1,975
Entretien du mobilier 1,100
Achat de livres et d'instruments
pour l'usage journalier des élèves 200
Entretien des instrumens de l'école 100
Fourniture de papier, plumes, encre etc... 100
Pension des élèves-maîtres 16,200
Dépenses imprévues 400
-----------
Total des dépenses ordinaires 29,225 fr.
A DEDUIRE
1° Portion du traitement de
directeur à la charge de l'état 1,000
2° Pension des boursiers de l'état 100
3° Portion des bourses à la charge des familles 3,400
TOTAL 4,000
Reste à la charge du département 24,225
Dépenses extraordinaires
Achat de livres pour la bibliothèque 100
Achat d'instrumens 100
Achat de mobilier 100
Indemnités aux instituteurs qui suivent le
cours spécial 1,500
Gratification au portier 100
Total des dépenses extraordinaires 2,050
Report des dépenses ordinaires 24,325
TOTAL 26,275
Le Conseil, sur le rapport qui lui a été fait des soins empressés que le portier a donné aux élèves qui ont été malades pendant l'année, vote en sa faveur une gratification de 50 francs qui figure au chapitre des dépenses extraordinaires ; mais il repousse l'augmentation proposée de son gage, ainsi que celle de 100 fr. également proposée en faveur d'un des professeurs.
Le Conseil, prenant en considération l'augmentation du prix de différentes denrées, fixe à 300 fr. le prix de la pension à payer pour 1841.
Séance du 31 août 1841
1° Dépenses ordinaires de l'école normale. 21,425f. » c.
2.° Achat de livres pour la bibliothèque de l'école normale 200 »
3.° Achat d'instrumens pour l'école normale. 200 »
4." Achat de mobilier pour l'école normale. 400 »
5." Indemnité aux instituteurs pour fréquenter le cours fait
pour eux à l'école normale. 1,500 »
Le Conseil a appris avec un vif intérêt que les encouragemens donnés à l'instruction primaire ont produit d'heureux résultats.
Il se plaît à renouveler toute sa satisfaction de l'excellente tenue et des succès toujours croissans de l'école normale.En ce qui touche le Cours fait annuellement à l'École normale pour les Instituteurs en ayant besoin,
Le Conseil, reconnaissant que les motifs qui ont fait voter, pour l'année dernière, une somme de 1,500 francs d'indemnité pour ceux qui suivent le cours, subsistent encore, vote la même indemnité pour 1842.
13 09 1842 :
Ecole normale de filles.
Le Conseil général, après avoir entendu M. le rapporteur de la commission des objets divers dans ses explications, relativement au projet, conçu par M. le Préfet, de créer dans le département une école normale de filles ;
Considérant que les écoles fréquentées par les filles, étant peu nombreuses, et n'offrant, en général, qu'une éducation incomplète, ne répondent ni aux besoins de l'époque, ni aux vœux des familles ;
Considérant qu'un grand intérêt s'attache à l'amélioration et à la propagation de ces écoles, et qu'il importe d'assurer, par une organisation bien entendue de ces institutions, le développement raisonnable que comporte l'instruction des filles ;
Considérant que l'établissement d'une école normale pour les institutrices promet les mêmes résultats que ceux obtenus de l'école normale pour les instituteurs;
Considérantque le projet présenté à cet égard par M. le Préfet a été étudié avec le plus grand soin, et témoigne du zèle de cet administrateur pour l'utile établissement qu'il s'agit de fonder, en même temps que de sa sollicitude pour les intérêts du département ;
Délibère :
1.° Le projet de création d'une école normale pour les filles, dans les bâtiments servant au cours d'accouchement, est approuvé conformément aux propositions de M. le Préfet, qui fera les dispositions nécessaires pour la prochaine organisation de l'école.
2.° Pour payer la dépense de 1843, il est voté, au budget de cet exercice, un crédit de la somme demandée de 3,300 fr.
14 09 1842 :
Acquisition d'une maison pour l'Ecole normale primaire.
Le Conseil général, après avoir entendu M. le rapporteur de la commission des objets divers ;
Vu les pièces se rattachant aux différents projets d'acquisition ou de location d'une maison destinée à l'école normale primaire du département de Saône et Loire ;
Considérant que l'intérêt majeur qui s'attache à une école qui a produit de si utiles améliorations dans l'instruction fait désirer qu'on prévienne, par l'acquisition d'une maison, tous les inconvénients et les frais résultant de changements de locations, et qu'on lui assure enfin une fondation définitive ;
Considérant que, des trois maisons proposées et qui toutes conviennent à l'établissement de l'école, celle de Mlle Delphino a paru mériter la préférence, en raison des conditions raisonnables faites par la propriétaire, et qui répondent aux vues d'une sage économie ;
Vote l'acquisition, moyennant 18,000 fr., prix inférieur à l'estimation, pour y établir l'école normale, de la maison et dépendances que MIIe Delphino possède dans la ville de Mâcon,
rue des Gîtes, n.° 28, et autorise M. le Préfet à passer acte public de celte acquisition, au nom du département, aux clauses et conditions stipulées dans l'acte sous seing privé du 7 du courant.
Il est ouvert, pour servir au paiement, jusqu'à due concurrence, de la dépense devant résulter de ladite acquisition, au budget spécial de l'instruction primaire, un crédit de 15,000 fr., applicable aux frais d'appropriation évalués à 6,000 fr. ; et le Conseil prie M. le Préfet de vouloir bien solliciter de M. le Ministre de l'instruction publique, pour aider au paiement de la dépense dont il s'agit, un secours proportionné aux charges que le département s'impose.
01 09 1845 :
L'école normale d'institutrices a produit de bons résultats, et tend à s'accroître par l'adjonction de quelques élèves envoyées et payées par le département de la Côle-d'Or.
L'école normale d'instituteurs recevra aussi un accroissement notable par l'annexe de l'école supérieure primaire pour laquelle l'administration municipale de Mâcon alloue 1,200 francs par an, à la charge, par l'école normale, de recevoir gratuitement 20 élèves de la ville.
M. le Préfet vous a expliqué les avantages qui résultent de cet arrangement pour le département, non sous le rapport financier, mais sous le rapport de l'importance et de l'extension, en formant dans cet établissement un cours complet de l'enseignement primaire.
Toutefois, le local actuel semble insuffisant pour celle extension, et M. le Préfet s'est vu dans la nécessité de faire des transactions, dont il donne une explication si claire dans son
rapport, qu'il vous suffira de vous y reporter.
Voire commission, Messieurs, a examiné avec soin les plans fournis par M. le Préfet. Elle a reconnu que l'urgence de l'acquisition ne lui avait pas permis d'attendre votre réunion pour ces opérations, d'ailleurs peu importantes en elles-mêmes, et qu'il avait fait, dans cette circonstance, acte de bonne administration.
Sur cette partie, Messieurs, qui est la conséquence de la première opération, votre commission a pensé que, malgré l'augmentation de dépense qui en résultait, le Conseil général ne pouvait se refuser à voter cette dépense, qui en était le complément.
2.° Dépenses ordinaires de l'école normale. 17,004 80
1.° Achat de livres pour la bibliothèque de l'école normale 200 »
2.° Rente viagère au vendeur de la maison affectée à
l'école normale 250 70
Ecole normale de filles 6,488 »
15 08 1846 :
Ecole normale-primaire. — COMPTE DE 1845.
Le Conseil général donne acte à M. le Préfet de la présentation qu'il lui a faite, en vertu des dispositions de l'ordonnance royale du 7 juillet 1844, du compte présenté, pour 1845, par l'économe de l'école normale-primaire. Il a vu avec satisfaction que ce compte ne donne lieu à aucune observation critique, et qu'il constate la situation prospère de l'établissement.
18 09 1846 :
M. le Préfet vous a proposé de transférer à la Providence de Mâcon l'école normale primaire d'institutrices. Votre commission a été à même de vérifier que le nouveau local sera parfaitement approprié à sa destination. Les Dames du St.-Sacrement ont, d'ailleurs, des maîtresses très-capable de former de bonnes institutrices. Elles acceptent le programme d'enseignement donné par M. le Ministre de l'instruction publique, et elles possèdent une école de petites filles, où nos élèves institutrices pourront se former à la pratique en même temps qu'à la théorie.
Les cours de l'école normale des institutrices n'ont été jusqu'ici que de deux ans, et pour huit mois seulement, chaque année. Malheureusement, les élèves entrent souvent avec trop d'ignorance pour qu'un temps aussi court puisse suffire à donner le degré d'instruction nécessaire à propager ultérieurement une bonne direction dans nos écoles de filles.
M. le Préfet vous propose de décider que, à l'avenir, les cours comporteront trois périodes de 8 mois, en trois ans.
Votre commission a pensé qu'il importait au plus haut degré d'assurer ainsi un degré supérieur d'instruction pour les maîtresses auxquelles nos écoles seront confiées, et elle vous propose d'inviter M. le Préfet à soumettre cette modification à l'approbation de M. le Ministre de l'instruction publique.
Du reste, l'an dernier, le nombre des élèves n'a été que de 15 ; on peut espérer que, l'an prochain, il sera supérieur, et, en l'évaluant à 20, la dépense à porter à votre budget, dans le cas de translation, ne serait encore que de 5,300 fr. pour celte école, tandis qu'il était der 6,488 fr. pour l'exercice précédent. C'est donc encore , à raison des avantages de la translation, une économie de 1,388 fr.
Vous avez appris avec satisfaction que l'école normale d'instituteurs était aujourd'hui un établissement complet. S'il est à désirer que les masures qui attiennent à cet édifice disparaissent, il n'y a pas à cet égard une urgence telle qu'il ne soit convenable d'attendre, pour en faire l'acquisition, que ces masures soient abandonnées au prix le plus modéré.
Le programme des écoles normales comprend des notions d'agriculture ; si l'application de cette partie du programme présente quelques difficultés,il est, du moins, facile et profitable de donner aux élèves quelque pratique d'horticulture et de taille des arbres.
A cet effet, l'école possède, à titre de location, un jardin.
M. le Préfet vous propose d'en faire l'acquisition, afin d'en assurer la jouissance, et de permettre d'y établir une pépinière dont les produits pourraient être distribués en primes aux élèves à leur sortie, tout en facilitant d'ailleurs leur éducation , sous le rapport de l'horticulture.
Le prix d'acquisition serait de 2,707 fr. 47 c., et votre commission a été d'avis d'allouer.
Le Conseil général adopte ce rapport dans toutes ses dispositions et ses conclusions.
Puis, considérant que le projet d'acquisition d'un jardin pour l'école normale a un but d'utilité incontestable, celui de procurer aux élèves des notions d'horticulture et la pratique de la taille des arbres, approuve ce projet et autorise M. le Préfet à traiter de cette acquisition et à la consommer.
Il arrête ensuite, ainsi qu'il suit, le budget des dépenses de l'instruction primaire, pour 1847
CHAP. I.er— l.re Section.
1.°Complément des dépenses ordinaires des
écoles primaires communales 27,000f.»c.
2.° Dépenses ordinaires de l'école normale. 16,754 80
2.» Achat de livres pour la bibliothèque de l'école normale 200 »
4.° Rente viagère au vendeur de la maison
affectée à l'école normale 250 70
2.° Acquisition d'un jardin pour l'école normale 2,707 47
3.° Allocation pour les cours normaux destinés
aux élèves institutrices 5,300 »
30 08 1847 : (préfet, M. Delmas)
L'Ecole Normale-primaire d'Instituteurs continue de répondre parfaitement au but de son institution. L'école d'application est toujours une école-modèle, et l'école supérieure, qui est définitivement annexée, va prendre encore l'extension et l'importance que lui assure la supériorité de l'enseignement qu'on y donne. Il serait à désirer que le local permît d'y joindre un pensionnat primaire pour les élèves de l'école supérieure et pour les jeunes gens qui se préparent à concourir pour l'admission à l'Ecole Normale elle-même.
L'Ecole Normale d'Institutrices, transférée dans les bâtiments de l'hospice de la Providence et confiée aux Soeurs de cet établissement, ne laisse rien à désirer sous le rapport de la moralité, de la bonne tenue, de la santé, de la nourriture et de l'entretien des élèves, qui y reçoivent un enseignement complet et dont les progrès sont satisfaisants. M. le Préfet propose de continuer l'allocation faite à cette école, et d'y ajouter une somme de 1,800 fr., pour l'admission de six élèves de la Côte-d'Or, qui remboursera cette somme au département de Saône-et-Loire.
03 09 1847 :
Ecole Normale-primaire.
Le Conseil général donne acte à M. le Préfet de la présentation qu'il lui a faite, en vertu des dispositions de l'ordonnance royale du 7 juillet 1844, du compte présenté, pour 1846, par l'économe de l'école normale-primaire du département.
Il se plaît à exprimer sa satisfaction des résultats de ce compte, qui ne donne lieu à aucune observation critique, et qui constate que l'établissement continue à prospérer.
06 09 1847 :
2.° Dépenses ordinaires de l'Ecole Normale. 16,754 80
2.° Achat de livres pour la bibliothèque de l'Ecole Normale 200 »
4.° Rente viagère au vendeur de la maison affectée à l'Ecole Normale. 250 70
3.° Allocation pour les cours normaux destinés aux élèves institutrices 7,100 »
27 08 1849 :
L'école normale des élèves instituteurs continue à mériter votre bienveillance. La discipline est satisfaisante, l'instruction donnée avec soin par de bons professeurs. Les élèves-maîtres se rendent dignes, par leur travail et leur conduite, des fonctions qu'ils seront bientôt appelés à remplir.
L'école normale, où se forment les institutrices de Saône-et-Loire et de la Côte-d'Or, est bien dirigée par les Soeurs du Saint-Sacrement. Rien ne constate mieux le mérite de la supérieure et les progrès des élèves que les derniers examens : toutes les aspirantes, élevées dans cette école, ont obtenu le brevet de capacité.
Ecole Normale
1851-1860
25 08 1851 : Pierre Le-Roy, préfet
Ecole normale. Des instructions récentes ont forcé M. le Recteur et la commission de surveillance de l'École Normale à remanier son projet de budget ; mais vous en serez saisis certainement en session, et l'administration pouvait déjà établir ses prévisions par les éléments qui m'ont déjà été communiqués sur le projet. Ce projet, pour ce qui touche le déparlement, serait produit au chiffre total de 20,106 fr. 48 c., et le reste couvert par l'accroissement de la subvention de l'État. Il n'en résulterait pas moins une augmentation de 4,711 fr. 68 c. à la charge de la caisse départementale. J'ai, dès le principe, objecté, et je maintiens que l'augmentation ne serait convenable ni au point de vue des finances du département, ni même dans l'emploi proposé.
Il s'agit, en effet, d'un projet d'extension des bâtiments, pour l'internat des professeurs. On peut faire servir pour cela le local d'une classe dont la ville jouit par tolérance, indépendamment de celle qui sertà l'initiation pédagogique des élèves-maîtres. D'ailleurs, l'établissement est placé dans un trop mauvais quartier pour qu'on y dépense davantage. Au lieu d'étendre la dotation, il est logique de la réduire. Pourquoi, par exemple, augmenter le traitement des professeurs, au moment où les règlements leur donnent l'avantage d'un logement ? Pourquoi tendre, comme cela résulterait du projet du budget en question, à augmenter le nombre ou la valeur des bourses sur ce qui avait été suffisant pour l'année courante ? Les avantages faits aux instituteurs communaux sont devenus assez grands pour stimuler les familles à faire les frais d'une partie de la pension de leurs enfants à l'École Normale, et les candidats en dehors de l'école à faire une légitime concurrence à ces élèves pour les écoles communales. Enfin, le département doit apporter d'autant plus d'épargne à la dotation des bourses que, désormais, elles doivent durer trois ans au lieu de deux.
D'après ces divers motifs, loin d'appuyer l'augmentation proposée, je ne vous demanderai même pas l'allocation de l'an dernier, et je vous présente, pour 1852, le crédit avec une réduction de 1,188 fr. 32 c. sur l'exercice courant, soit au chiffre de 14,206 fr. 48 c., sauf à l'autorité académique de remanier ses propositions pour le règlement du ministre.
Ces considérations d'ordre général ne m'empêchent pas de vous renouveler le témoignage de la parfaite direction de l'École Normale, du dévouement de la commission de surveillance et des progrès comme de la bonne conduite des élèves.
Ils sont aujourd'hui au nombre de 34, dont 17 à la veille de sortir.
Les autres vont être divisés en seconde et en première année, pour commencer la prochaine division des études en trois années, exigée par le nouveau règlement.
Ecole Normale d'institutrices. J'ai également à témoigner, avec M. le Recteur, de l'excellente direction et des excellents résultats de notre École Normale de filles, tenue par les Soeurs de la Providence de Mâcon. Les élèves du département y sont au nombre de 26, dont 12 de première année, 6 de deuxième et 8 de troisième. Ces dernières doivent quitter l'École à la fin du mois de septembre prochain, après avoir subi leur examen de sortie.
Subvention à l'École Normale 14,206f 48c
Rente viagère au vendeur de la maison affectée à l'École Normale
d'instituteurs 250 70
Allocation pour l'École Normale de filles, dans l'espoir que M. le Ministre,
comme sur l'exercice courant, assurerait le complément de ce. service
par une subvention de 4,000 fr 2,000
26 08 1852 : Gustave de Romand, préfet
Situation de l'Ecole Normale des instituteurs.
Conformément aux conclusions de la même commission, le Conseil général donne acte à M. le Préfet de la présentation des rapports de M. le Président de la commission de surveillance et de M. le Directeur de l'Ecole Normale ; il se plaît à témoigner sa satisfaction sur la situation générale de cet établissement.
30 08 1852 :
Agrandissement de l'Ecole Normale.
Demande d'une
subvention de 5,000 fr.
RAPPORT DU PRÉFET.
Messieurs, dans les bâtiments voisins de l'hôtel de la préfecture est établie l'Ecole Normale des instituteurs, qui est ainsi placée sous la surveillance du chef de l'administration départementale. Cet avantage est malheureusement compensé par les graves inconvénients qui résultent, au point de vue de la moralité, pour l'école, du voisinage trop rapproché des masures qui composent le quartier des Gîtes, masures qui deviennent tous les jours l'asile du rebut de la société, malgré la vigilance recommandée à la police.
Il importe de faire cesser cet abus et d'isoler l'école des bâtiments adjacents par la réunion de ceux de ces bâtiments qui ont, sur la propriété du département, des servitudes de jours ou autres, et dont le voisinage, par cela même, est plus gênant pour l'école ; je veux parler de la maison appartenant au sieur Chambard et de la maison David, dont les propriétaires sont disposés à faire l'abandon pour la somme totale de 10,000 fr. Déjà, en 1846, l'Ecole Normale a acquis, avec ses propres ressources, la maison Laplaçe, contiguê à ces deux dernières, aujourd'hui démolie.
M. Berthier, architecte du département, a dressé les plans et devis des travaux à exécuter pour utiliser ces trois bâtiments dans l'intérêt de l'école et du département. Je mets sous vos yeux ces plans et devis et les deux actes provisoires d'acquisition, avec la délibération de la commission de surveillance.
Il existe une grande différence de niveau entre le sol de la cour de l'Ecole Normale et celui de la rue des Gîtes. Par suite de cette différence, le nouveau bâtiment n'aura, du côté de la cour, qu'un rez-de-chaussée et un étage, tandis que la façade sur la rue présentera un rez-de-chaussée,un entre-sol et deux étages.
Le rez-de-chaussée et l'entre-sol, divisés en cinq appartements, avec boutique, seront loués au profit de l'Ecole Normale, et cette location, qui produira chaque année au moins 600 fr., viendra diminuer d'autant la subvention annuelle que le département lui fournit.
Elle aura lieu sans inconvénient, parce qu'on n'a ménagé aucune communication entre ces appartements el le surplus du bâtiment.
Depuis le décret du 24 mars 1851, les cours de l'Ecole Normale durant trois ans, les élèves sont répartis en trois divisions. Une salle d'étude est devenue indispensable pour cette troisième division.
De même, l'école doit se procurer des logements pour les deux maîtres adjoints et l'aumônier, qui, auparavant, pouvaient être logés en ville. Ces besoins sont satisfaits par la distribution du 1.er étage formant rez-de-chaussée ; on y a même trouvé un parloir pour les parents des élèves.
Le second étage sera occupé par un vaste dortoir pouvant contenir tous les élèves, et la surveillance et l'hygiène gagneront à ce changement. De plus, on ménagera dans les bâtiments actuels une lingerie et une infirmerie nécessaires à l'école, malgré la rareté des maladies et des accidents, et on ne sera plus obligé de mettre à l'hôpital ou de renvoyer chez leurs parents les élèves dont la santé pourrait être compromise.
Pour réaliser ces améliorations si désirables, qui nécessiteront une dépense de 33,424 fr. 62 cent., non compris les honoraires de l'architecle et les frais accessoires, le département n'aura pas à s'imposer de lourds sacrifices, toutes les dépenses de l'instruction primaire ne dépassant pas le produit des deux centimes obligatoires.
L'école, en effet, par suite de la sage administration de son directeur, a réalisé un boni de 14,479 fr. 25 cent., placés à la caisse des dépôts et consignations ; elle pourra aussi disposer du produit de la vente, évalué à 7,900 fr., de la rente de 389 fr. 50 cent, qu'elle possède sur l'Etat. Enfin, on peut espérer un rabais d'au moins 2,000 fr. lors de l'exécution des travaux ; en sorte que l'Ecole Normale n'aurait besoin que d'une somme de 10,000 fr., dont l'Etat consentira probablement à fournir la moitié.
Du reste, la subvention de 5,000 fr., que le département aura ainsi à supporter, sera réduite par suite d'économies que je vous proposerai sur les dépenses ordinaires de l'Ecole Normale primaire, et vous aurez ainsi donné à cet établissement le développement
nécessaire, tout en assainissant un quartier important de la ville et en donnant du travail aux ouvriers de la localité.
Je vous prie donc, Messieurs,
1.° de demander pour votre Ecole Normale l'autorisation d'employer à l'acquisition des maisons Chambard et David et à l'exécution par voie d'adjudication des travaux d'agrandissement prévus au projet de M. Berthier : le boni de 14,479 fr. 25 cent, constaté sur l'exercice 1851, et le produit de la rente que l'école possède sur l'Etat;
2.° de décider qu'une subvention de 5,000 fr. sera fournie à l'école sur les fonds départementaux,pour l'aider à payer cette dépense d'acquisition et d'agrandissement.
Vous voudrez bien aussi vous joindre au conseil académique pour demander à M. le Ministre une autre subvention de 5,000 fr. sur les fonds de l'Etat.
Cours normal préparatoire aux fonctions d'institutrice.—
Subvention pour 1853.
Dans sa session de 1842, Messieurs, le Conseil général du département de Saône-et-Loire a décidé l'établissement d'un cours normal préparatoire aux fonctions d'institutrice, et, dans des vues d'économies faciles à apprécier, le cours fut placé dans les bâtiments que le département avait loués pour l'école d'accouchement.
On profitait ainsi d'un local important et d'un mobilier considérable, qui restaient inoccupés pendant huit mois de l'année.
Dans sa session de 1846, le même Conseil demanda la translation du cours d'accouchement et du cours normal préparatoire d'institutrices dans les bâtiments de la Providence ; il décida que la durée du cours serait portée de deux à trois années et approuva le traité passé, le 23 août précédent, entre la Commission administrative des hospices de Màcon et le préfet. Ce traité porte que l'administration des hospices recevra, chaque année, les élèves accoucheuses et les élèves institutrices : les premières, du 1.er octobre au 1.er février, el les dernières, du 1.er février au 1.er octobre, les deux établissements succédant ainsi l'un à l'autre et occupant tour-à-tour le méme mobilier et le même local. Le département s'engage à payer aux hospices une indemnité annuelle de 7,300 fr. pour vingt élèves des deux catégories, et, de plus, la somme de 1 fr. par jour et par élève, en sus de ce minimum. Le cours normal préparatoire durant trois mois, chaque élève institutrice coûte ainsi la somme annuelle de 240 fr. Enfin, par suite d'un arrangement conclu avec le préfet de la Côte-d'Or, un certain nombre d'élèves de ce département sont admises au cours normal, moyennant une pension de 300 fr., ce qui donne au déparlement de Saône-et-Loire un bénéfice net de 60 fr. par élève. Ce bénéfice, pour les années 1850 et antérieures, s'élève à la somme de 1,636 fr. 25 cent., comme je l'ai expliqué en vous présentant le compte de 1851.
L'état de choses dont je vous ai entretenus présente un inconvénient des plus graves : les élèves institutrices, renvoyées dans leur famille pendant un tiers de l'année pour faire place à l'école d'accouchement, sont exposées à oublier une partie de ce qu'elles ont appris, et les liens de la discipline ne peuvent que souffrir de ces absences.
Pour obvier à ces inconvénients, le Conseil académique, dans la délibération que je mets sous vos yeux, avec le traité des hospices, a demandé la séparation de l'école d'accouchement et du cours normal préparatoire, et la translation de ce cours dans le pensionnat primaire qu'ont établi les dames du St.-Sacrement, sur une propriété qu'elles ont achetée.
Je reconnais les avantages de cette translation, mais je ne puis cependant l'appuyer auprès de vous. L'école d'accouchement resterait dans les bâtiments de la Providence, et les hospices de Mâcon ne pourraient la conserver à moins qu'on ne lui donnât une extension que ne comportent ni les besoins du service ni les ressources du département. On serait donc obligé de la transférer aussi dans d'autres bâtiments, ce qui entraînerait une dépense beaucoup trop considérable. Il y aurait aussi à examiner si la rupture du traité de 1846 ne donnerait pas droit, pour les hospices de Mâcon, à une demande en dommages-intérêts. Je ne puis donc, pour cette année, que vous proposer le maintien du cours normal préparatoire avec les conditions actuelles, et j'ai inscrit, à cet effet, un crédit de 6,000 fr. à l'art. 9 du chapitre 2 du budget des dépenses de 1853.
Cette allocation suffira pour le maintien du cours des vingt élèves institutrices qui formeront les 3.e et 2.e divisions, et pour l'admission des cinq nouvelles élèves qui, avec celles de la Côte-d'Or, composeront la première division. Soixante-douze élèves institutrices sont déjà sorties du cours, et presque toutes avec un brevet du degré inférieur ; quelques-unes ont même obtenu le brevet du degré supérieur.
Vous n'hésiterez pas, Messieurs, à admettre cette allocation indispensable pour la conservation d'un établissement qui a rendu de si grands services à l'enseignement des filles, et pour lequel l'Etat s'est lui-même imposé des sacrifices que M. le Ministre de l'instruction publique m'a annoncé ne pouvoir continuer en 1853.
Je ne me dissimule pas les inconvénients de l'état de choses actuel ; aussi je ne vous en demande que le maintien provisoire, jusqu'à ce que j'aie pu examiner, sous toutes ses faces, la question si grave, pour l'avenir financier du département, de la séparation des deux établissements que nos prédécesseurs ont réunis, séparation qui, du reste, entraînerait de suite une augmentation de dépense considérable.
Je m'engage à vous présenter, l'année prochaine, des propositions définitives sur cette question, et j'aurai soin de les appuyer sur des chiffres pour que vous puissiez vous prononcer en parfaite connaissance de cause.
CHAPITRE 1.er— Dépenses ordinaires et obligatoires.
1.° Dépenses ordinaires de l'Ecole Normale ou des
élèves stagiaires (art. 35 de la loi du 15 mars 1850),
et frais d'imprimés relatifs à ces services 12,957f 18
CHAPITRE II — Dépenses extraordinaires.
2.°Subvention pour l'agrandissement des bâtiments
de l'Ecole Normale des instituteurs 5,000 »
3.° Allocation pour les cours normaux préparatoires
aux fonctions d'institutrice 6,000 »
Le corps des instituteurs étant présentement composé, en très grande partie, de jeunes gens qui, par conséquent, offriront peu de vacances par suite de décès, pendant long-temps, fait remarquer à l'administration que, dans ces circonstances, l'agrandissement de l'Ecole Normale de Mâcon, qui a suffi, telle qu'elle est, à l'établissement de l'effectif actuel des instituteurs du département, ne semblerait pas très-motivé, s'il était fait en vue d'accroître le nombre des élèves. Quant à l'appropriation intérieure des bâtiments de l'école, à leur destination et à l'isolement complet de l'école des maisons voisines, ce sont des mesures utiles auxquelles on doit son approbation.
La commission adhère aux propositions faites pour ces travaux et à l'acquisition des maisons Chambard et David, nécessaire pour leur exécution, par les motifs suivants :
1.° Cette dépense sera faite sur les fonds du budget de l'instruction primaire ;
2.° M. le Préfet fait espérer qu'elle provoquera une subvention de 5,000 fr. du Gouvernement ;
3.° Ces travaux amélioreront l'établissement de l'Ecole Normale ;
4.° Ils seront utiles à la classe ouvrière de la ville de Mâcon.
La dépense totale de la construction est évaluée à 33,424fr. 62 c, non compris les honoraires de l'architecte et les frais accessoires.
La seconde observation concerne l'allocation de 6,000 fr., nécessitée par les cours normaux préparatoires aux fonctions d'institutrice.
La commission pense que le maintien de ce cours n'est point désirable pour l'avenir, l'expérience ayant démontré, non-seulement dans ce déparlement-ci mais dans d'autres, l'infériorité des institutrices laïques, comparativement aux institutrices sortant des maisons religieuses, sous le rapport de l'instruction religieuse et morale de leurs élèves, et même de la tenue des élèves.
Quelque bonne que soit l'éducation donnée aux institutrices laïques, le manque d'esprit de corps, l'isolement dans lequel elles se trouvent dans les campagnes où elles arrivent jeunes et sans expérience, l'absence du costume religieux qui oblige celles qui le portent à une certaine retenue et à une certaine réserve les personnes en rapport avec elles, font que les institutrices laïques réussissent assez rarement, pendant long-temps.
D'après ces considérants et sous ces réserves,
La commission du budget propose au Conseil général :
1.° De donner son approbation au projet d'agrandissement et d'isolement de l'Ecole Normale des instituteurs, dressé par M. Berthier et joint au dossier, dont la dépense totale, avec les acquisitions de maisons et non compris les honoraires de l'architecte et les frais accessoires, monte à 33,424f 62c
Cette dépense sera couverte par les ressources du budget de l'instruction primaire et une subvention de 5,000 fr. du Gouvernement ;
2.° De demander au Gouvernement, pour l'Ecole Normale de Mâcon, l'autorisation d'employer à l'acquisition des maisons Chambard et David, et à l'exécution, par voie d'adjudication, des travaux d'agrandissement prévus au projet de M. Berthier :
Le boni, constaté sur l'exercice 1851, de 14,479f 25c
appartenant à l'Ecole Normale, et placé à la caisse des dépôts et
consignations ;
Et le produit de la vente de la rente sur l'Etat de 389 fr. 50 c. que l'Ecole Normale possède ;
3.° De se joindre au Conseil académique pour demander à M. le Ministre de l'instruction publique de vouloir bien accorder, pour les travaux de l'Ecole Normale de Mâcon, sur les fonds de l'Etat, une subvention de 5,000f »
École Normale des Instituteurs.
Les allocations demandées par la commission de surveillance de l'Ecole Normale des instituteurs s'appliquent aux dépenses ordinaires de l'école, à l'entretien des bourses départementales et à l'agrandissement des bâtiments. De plus, une rente viagère de 250 fr. 70 c., hypothéquée sur les bâtiments actuels, doit être payée, en 1853, à M.me veuve Baudoin.
Le Conseil général fait observer que le personnel des instituteurs laïques est composé, en grande partie, de jeunes gens, et que, pendant long-temps,on n'aura à pourvoir qu'à un très petit nombre de vacances ; qu'il est, dès-lors, convenable de ne pas donner une extension aussi grande à l'école destinée au recrutement des instituteurs. Il fixe donc à quinze seulement le nombre des bourses qui seront entretenues à l'école, en 1853, à la charge du département, et il propose une réduction de 600 fr. sur les dépenses ordinaires de l'école. La colonne réservée au Conseil général dans le budget de l'école est ainsi arrêtée à la somme totale de 21,206 fr. 48 c., pour les recettes et les dépenses ordinaires, et un crédit de 12,957 fr. 18 c. est inscrit au budget départemental de l'instruction primaire (article 1.er du chapitre 1.er), pour payer celles de ces dépenses à la charge du département et la rente viagère due à Madame veuve Baudoin.
Le Conseil général donne acte à M. le Préfet de la communication du projet dressé par M. Berthier, pour l'appropriation de trois maisons qui seraient réunies aux bâtiments actuels ;
deux de ces maisons appartiennent au sieur Chambard et aux héritiers David qui consentent à les vendre, et l'autre est déjà la propriété de l'Ecole Normale. Si le projet n'avait objet qu'un pour agrandissement, il devrait être abandonné, parce que les bâtiments actuels peuvent suffire à tous les services.
Mais d'autres raisons puissantes sont invoquées.La population ouvrière de Màcon trouvera, dans l'exécution des travaux des ressources dont elle a besoin ; le quartier des Gîtes sera assaini et amélioré ; enfin, l'Ecole Normale sera isolée de tout voisinage malsain et immoral.
Déterminé par ces raisons, et en conséquence de la réduction de 1,500 fr. opérée sur les dépenses ordinaires, le Conseil général donne un avis favorable au projet d'acquisition des maisons Chambard et David et à l'exécution des travaux indiqués au projet dressé, le 15 août 1851, par M. Berthier.
Il inscrit au budget départemental, article 2 du chapitre II, une subvention de 5,000 fr. pour aider l'Ecole Normale à faire face à cette double dépense, à la condition que les travaux seront exécutés par voie d'adjudication, et que la dépense d'acquisition et d'appropriation sera payée par l'Ecole Normale au moyen des fonds provenant, soit du boni de 14,479 fr. 25 c. constaté au compte de gestion de 1851 du directeur économe de l'Ecole Normale, soit du produit de la vente de la rente de 389 fr. 50 c. que l'Ecole Normale possède sur l'Etat, soit de la subvention départementale de 5,000 fr. qu'il vient de voter, soit enfin d'un secours de 5,000 fr. demandé sur les fonds de l'Etat (budget de l'instruction publique).
Par suite de cette détermination, le Conseil général arrête à la somme de 32,379 fr. 25 c. la colonne qui lui est réservée pour les recettes et les dépenses extraordinaires du budget de l'Ecole Normale, et il se joint au Conseil académique pour demander à M. le Ministre de l'instruction publique et des cultes le secours de 5,000 fr. sollicité sur les fonds de son ministère.
Allocation pour les cours normaux préparatoires aux fonctions
d'Institutrice.
Le Conseil général, après avoir examiné la proposition de M. le Préfet, en faveur du cours normal destiné aux élèves institutrices, estime, avec la commission, que le maintien de ce cours, tel qu'il est organisé à l'hospice de la Providence de Mâcon, n'est pas désirable pour l'avenir, l'expérience ayant démontré, au surplus, la supériorité des religieuses sur les
institutrices laïques.
M. le Préfet n'ayant demandé le maintien du cours dans les conditions actuelles qu'à titre provisoire, le Conseil général, pour donner à l'administration la possibilité d'élaborer des propositions définitives pour le maintien ou la suppression du cours destiné aux élèves institutrices, inscrit, sous cette réserve, au budget départemental de l'instruction primaire, article 9 du chapitre II, un crédit de 6,000 fr. pour les cours normaux préparatoires aux fonctions d'institutrice.
25 08 1853 : Préfet : A. Ladreit de Lacharrière
Budget de l'Instruction primaire.
Conformément aux conclusions de la commission du budget, le Conseil général établit, ainsi qu'il suit, le budget de l'instruction primaire pour 1854 :
CHAPITRE 1.er
Dépenses ordinaires.
l.° Dépenses ordinaires de l'Ecole Normale 11,280f 23c
Pour faire face aux dépenses de l'instruction primaire, en 1854, le Conseil général vote une imposition extraordinaire de deux centimes additionnels au principal des quatre contributions directes.
26 08 1854 : Préfet : A. Ladreit de Lacharrière
1° Dépenses ordinaires de l'Ecole Normale. 11,029 »
2° Réparations extraordinaires aux bâtiments de l'Ecole Normale
et paiement de la rente viagère due à la veuve Baudin 1,250 70
3° Allocation pour les cours normaux préparatoires
aux fonctions d'institutrices...... 6,140
Le Conseil général approuve le traité provisoirement conclu entre M. le Préfet et Mme la Directrice du pensionnat de l'hospice de la Providence,pour le placement dans ce pensionnat du cours normal d'institutrices.
Cours normal d'Instltutrlces primaires.
Virement de crédit.
Conformément aux conclusions de la commission du budget, le Conseil général, considérant que la somme prévue au budget de l'instruction primaire de 1854, pour les cours normaux préparatoires aux fonctions d'institutrices, s'élève à 6,000 fr. ;
Considérant que, par suite du traité nouveau conclu par M. le Préfet pour la translation de ce cours dans un autre local, la durée de l'année scolaire, pour l'exercice courant, sera prolongée de 3 mois ; qu'ainsi la dépense prévue sera excédée d'une somme approximative de 150 fr. ;
Considérant qu'il y a lieu de couvrir ce déficit ;
Autorise M. le Préfet à imputer ladite somme sur les fonds qui resteront libres du crédit de 65,000 francs figurant au chapitre 1er, art. 3, du budget de l'instruction primaire de l'exercice courant, sous le titre de complément des dépenses ordinaires des écoles primaires communales.
03 09 1855 :
Budget de l'Instruction primaire.
Conformément aux conclusions de la commission du budget, le Conseil général arrête ainsi qu'il suit le budget de l'instruction primaire pour l'exercice 1855.
CHAPITRE 1er
DÉPENSES ORDINAIRES.
1° Dépenses ordinaires de l'école normale.. 10,771 f 55c
CHAPITRE II.
DÉPENSES EXTRAORDINAIRES.
1° Allocation pour les écoles normales de filles. 6,140 »
Cours normal d'Institutrices.
Conformément aux conclusions de la même commission, le Conseil général, considérant que le prix élevé des subsistances a rendu très-onéreux, pour Mme la Directrice du Cours normal des institutrices, l'entretien de ses élèves ; qu'il est juste de lui allouer une indemnité ;
Autorise M. le Préfet à mandater, à son profit, le boni que pourra présenter à la fin de l'année le crédit de 6,140 fr. voté au budget de l'instruction primaire pour l'exercice courant, à la condition, toutefois, que l'allocation à accorder ne dépassera pas 300 fr., sur lesquels 200 fr. seront spécialement employés à l'achat de livres pour la bibliothèque.
Budget de l'École Normale primaire de Mâcon.
Sur les conclusions, de la même commission, le Conseil général propose d'arrêter ainsi qu'il suit le projet de budget de l'Ecole Normale-primaire de Mâcon.
CHAPITRE 1er
RECETTES ORDINAIRES.
1° Reste disponible..................... 1,517f 43c
2° Intérêts des fonds placés........, 301f 72
3° Allocation départementale. 6,221f 55
4° Allocation de l'Etat... 1,000 »
5° Montant des bourses payées par le département.... 4,550 ».
6° Bourses payées par l'Etat 700 »
7° Complément des bourses à la charge des
familles des élèves...... ..... ...... 5,250 »
Total .... 19,540f 70c
CHAPITRE III.
DÉPENSES ORDINAIRES.
1° Traitement du directeur 3,000 »
2° — de l'aumônier.. 1,200 »
30 — des maîtres adjoints 3,000 »
4° — du maître de chant 500 »
. 5° Nourriture, blanchissage, chauffage, entretien
des élèves, etc. 10,500 »
6° Rentes viagères hypothéquées sur les bâtiments
de l'école. 250 70
7° Entretien et conservation des bâtiments. 200 »
&° Entretien du mobilier 200 »
9° Frais d'assurance contre l'incendie des bâtiments
et du mobilier 10 »
10° Menues dépenses, 300 »
11° Achat de livres et d'instruments pour l'instruction
des élèves 100 »
12° Entretien d'instruments et frais de préparations
chimiques 50 »
13° Dépenses imprévues 200 »
14° Abonnement au Journal de l'Instruction publique 30 »
Total... 19,540f 70c
29 08 1856 : Préfet : H. Ponsard
Instruction primaire.—Situation de cet enseignement.
Le département de Saône-et-Loire possède pour l'instruction primaire une école normale d'instituteurs, un cours normal d'institutrices, 914 écoles publiques ou libres de garçons ou de filles et 10 salles d'asile.
Je viens d'avoir l'honneur de lire au Conseil le rapport sur l'école normale des instituteurs, il est donc inutile de répéter des détails qu'il connaît sur cette institution. Je dois, néanmoins, mettre sous ses yeux un relevé intéressant de tous les jeunes gens sortis de cette école depuis 1833, époque de son organisation, jusqu'à l'an dernier.
» Ils sont au nombre de 449 :
» 230 exercent encore comme instituteurs ;
» 52 sont morts ;
» 31 ont été révoqués, 17 pendant la loi transitoire du 11 janvier 1850 et 14 avant ou depuis cette loi ;
» 54 ont donné leur démission ;
» 1 est en congé pour cause de santé ;
» 2 sont devenus inspecteurs primaires ;
» 3 sont maîtres-adjoints dans des écoles normales ;
» 4 sont employés dans des écoles secondaires ;
» 1 est dans une ferme-école ;
» 72 n'ont laissé que des traces presque effacées.
Cours normal des institutrices.
Le cours normal des institutrices placé à Mâcon existe depuis 1843.
Il est sorti de ce cours, depuis sa fondation, 86 élèves dont 58 exercent comme institutrices publiques ou privées ;
des 28 autres, 1 est morte, 2 n'ont pu obtenir le brevet de capacité, 3 sont malades, 1 a remboursé les frais de séjour à l'école, 1 a donné sa démission après 10 ans d'exercice, 4 sont entrées en religion et 16 sont retirées dans leur famille.
Le nombre des élèves qui suivent actuellement ce cours est de 19 : 4 sont en première année, 3 en seconde et 12 en troisième; 16 ont des bourses entières et 3 des demi-bourses. Le département fournit seul à leur entretien.
Le caractère moral et religieux de la direction donnée aux élèves par les Soeurs du St-Sacrement d'Autun, qui sont à la tête de cette école, donne toute satisfaction.
30 08 1856 :
Budget de l'École Normale-primaire de Mâcon.
Propose d'arrêter, ainsi qu'il suit, le projet de budget de l'Ecole Normale primaire de Mâcon, pour l'exercice 1857 :
CHAPITRE 1er
RECETTES ORDINAIRES.
1° Reste disponible 927f 15c
2° Intérêts des fonds placés » »
3° Allocation départementale 6,615f 97
4° Allocation de l'Etat 1,000 »
5° Montant des bourses payées
par le département 4,550 »
6° Bourses payées par l'Etat 700 »
7° Complément des bourses
à la charge des familles
des élèves, 5,250 »_
TOTAL 19,043f 12c
CHAPITRE 1°'.
DÉPENSES ORDINAIRES.
1" Traitement du directeur 3,000 »°
2" — de l'aumônier 800 »
3° — des maîtres adjoints 2,800 »
4" — du maître de chant 500 »
5° Nourriture, blanchissage, chauffage,
entretien des élèves, etc 10,500 »
6° Rentes viagères hypothéquées sur les
bâtiments de l'école 250 70
7° Entretien et conservation des bâtiments. 300 »
8° Entretien du mobilier 200 »
9° Frais d'assurance contre l'incendie des
bâtiments et du mobilier 12 42
10° Menues dépenses 100 »
11° Achat de livres et d'instruments pour
l'instruction des élèves 300 »
12° Entretien d'instruments et frais de préparations
chimiques 50 »
13° Dépenses imprévues 200 »
14? Abonnement au Journal de l'Instruction
publique 30 »
TOTAL 19,043f 12c
Budget de l'Instruction primaire.
Conformément aux conclusions de la commission du budget, le Conseil général arrête, ainsi qu'il suit, le budget de l'instruction primaire pour l'exercice 1857 :
CHAPITRE I.
DÉPENSES ORDINAIRES.
1° Dépenses ordinaires de l'école normale.. 11,165 f 97
CHAPITRE II.
DÉPENSES EXTRAORDINAIRES.
1° Allocation pour les écoles normales de filles 4,820 »
Budget de l'École Normale-primaire de Mâcon.
Sur les conclusions de la même commission, le Conseil général, considérant que l'insuffisance des ressources destinées à assurer le service de l'instruction primaire ne permet point d'accueillir les propositions du directeur et celles de la commission de surveillance, en ce qui concerne les dépenses extraordinaires demandées pour achat de mobilier et pour réparations des bâtiments de l'Ecole Normale-primaire de Mâcon ;
Qu'il y a lieu, dès lors, d'ajourner ces dépenses ;
Propose d'arrêter, ainsi qu'il suit, le projet de budget de l'Ecole Normale-primaire de Mâcon, pour l'exercice 1857 :
CHAPITRE I
RECETTES ORDINAIRES.
1° Reste disponible . 927 15c
2° Intérêts des fonds placés » »
3° Allocation départementale 6,615 97
4° Allocation de l'Etat 1,000 »
5° Montant des bourses payées par le département 4,550 »
6° Bourses payées par l'Etat 700 »
7° Complément des bourses à la charge des familles des élèves 5,250 »_
TOTAL 19,043f 12c
CHAPITRE 1.
DÉPENSES ORDINAIRES.
1" Traitement du directeur 3,000 »
2" — de l'aumônier 800 »
3° — des maîtres adjoints 2,800 »
4" — du maître de chant 500 »
5° Nourriture, blanchissage, chauffage, entretien des élèves, etc 10,500 »
6° Rentes viagères hypothéquées sur les bâtiments de l'école 250 70
7° Entretien et conservation des bâtiments. 300 »
8° Entretien du mobilier 200 »
9° Frais d'assurance contre l'incendie des bâtiments et du mobilier 12 42
10° Menues dépenses 100 »
11° Achat de livres et d'instruments pour l'instruction des élèves 300 »
12° Entretien d'instruments et frais de préparations chimiques 50 »
13° Dépenses imprévues 200 »
14? Abonnement au Journal de l'Instruction publique 30 »
TOTAL 19,043f 12c
Recettes présumées 19,043 12
Dépenses présumées 19,043 12
Le Conseil décide que le traitement de M. l'aumônier de l'Ecole, réduit de 1,200 à 800 fr., pourra être porté dans la suite à ce premier chiffre, si cet ecclésiastique consent à habiter le logement qui lui a été préparé dans l'établissement.
Cours normal d'Institutrices.
Indemnité accordée à Mme la Directrice du cours.
Le Conseil général, considérant que l'insuffisance des fonds spéciaux affectés au service de l'instruction primaire l'a mis dans la nécessité de réduire de 4 le nombre des bourses qui ont été entretenues jusqu'ici pour les élèves de ce cours ;
Considérant que cette réduction affectera sensiblement les recettes espérées par Mme la Directrice du cours pour l'exercice 1857 ;
Considérant, d'un autre côté, que les frais généraux de l'établissement resteront les mêmes ; que, en conséquence, il en résultera une aggravation de charges d'autant plus notable que déjà, celte année, Mme la Directrice a eu à supporter un déficit, par suite du renchérissement des choses nécessaires à la vie ;
Considérant que, dans cette situation, il est convenable et juste d'accorder à Mme la Directrice du cours normal une indemnité proportionnée au surcroît de dépenses que les circonstances ont occasionné ;
Considérant qu'une somme de 510 fr. est due au département par une aspirante qui avait été admise à suivre le cours normal, avec une bourse entière, et qui s'est retirée dans sa famille après un séjour de 17 mois à l'Ecole ;
Considérant que cette ressource éventuelle permet d'accorder à Mme la Directrice du cours normal l'indemnité qu'elle réclame, sans grever le budget du département ;
Décide que la somme de 510 fr., due au département par l'élève Anne Repiquet, sera allouée à Mme la Directrice du Cours normal d'aspirantes aux fonctions d'institutrices, pour l'indemniser des pertes qu'elle a éprouvées dans le courant de l'exercice 1856.
27 08 1857 : Préfet : H. Ponsard
Ecoles normales.
L'école normale primaire, dont l'esprit a été régénéré par les sages réformes du décret du 21 mars 1851, est dans une excellente voie. Les élèves-maîtres se font distinguer par leurs bonnes moeurs, leur soumission à la discipline, leur application au travail.
Ils répondent, sous tous les rapports, à la sollicitude paternelle dont les entoure une direction habile et dévouée ; ils promettent au pays des maîtres moraux, religieux, dévoués au gouvernement de l'Empereur.
L'enseignement qui leur est donné est à la hauteur des exigences et des besoins de l'instruction primaire. La dernière inspection a constaté chez eux des progrès notables. Ces futurs instituteurs ont prouvé, par leurs réponses, ce que peut le bon emploi du temps, joint à un travail opiniâtre, dirigé par des maîtres patients et assidus.
Les succès qu'ils obtiennent dans les examens publics les placent, pour la plupart, au-dessus des autres candidats. Dans la session que vient de tenir la commission d'examen, les élèves sortants ont été, au nombre de 11, tous jugés dignes du brevet. Six d'entre eux occupent la tête de la liste de mérite.
On le voit, si l'on a eu à déplorer, dans des temps déjà éloignés, les écarts de quelques élèves-maîtres, il serait injuste de faire retomber leurs fautes sur la génération présente.
Nous pouvons répondre des élèves actuels. Inébranlables dans la ligne du devoir, ils honoreront le corps des instituteurs, et le renouvellement de l'école, préparé avec soin, scrupuleusement surveillé, suivant les dispositions du décret du 24 mars 1851, nous assure, pour cette année, d'excellentes recrues.
Cours normal d'institutrices.
Les dames religieuses du Saint-Sacrement d'Autun, par la sage et bonne direction qu'elles impriment au cours normal d'institutrices dont elles sont chargées, exercent une influence non moins salutaire sur l'instruction primaire.
Les jeunes personnes qui sortent de cette maison continuent à se faire distinguer par leur aptitude, leurs principes religieux, leur conduite exemplaire. Elles se placent naturellement au nombre des meilleures institutrices.
Conclusion.
En résumé, Monsieur le Préfet, quoiqu'il y ait encore beaucoup à faire, l'instruction primaire dans le département de Saône-et-Loire est dans une situation satisfaisante.
Pour la mettre à la hauteur de la sollicitude du gouvernement de l'Empereur pour les classes laborieuses, nous devons propager les bonnes méthodes, et surtout veiller à leur application rigoureuse.
Pour la première partie de notre tâche, nous serons efficacement aidés par nos jeunes instituteurs, sortis en grande partie de l'Ecole normale. Quant à la seconde, nous avons besoin d'une nouvelle organisation de l'inspection primaire. Dans l'état actuel des choses, quels que soient le zèle et l'aptitude de MM. les inspecteurs primaires, ces fonctionnaires ne sauraient suffire à leur travail en présence des occupations multipliées qui composent leur service.
On compterait d'ailleurs vainement pour ces laborieuses fonctions sur la délégation cantonale dont la surveillance sur nos écoles doit rester toute morale ; les examens faits par MM. les délégués ne seront jamais assez homogènes, assez comparables pour remplacer l'inspection régulière et uniforme faite par des agents spéciaux et responsables.
28 08 1857 :
CHAPITRE I.
DÉPENSES ORDINAIRES.
1° Dépenses ordinaires de l'Ecole normale.. 12,443f 12c
2° Réparations extraordinaires des bâtiments
de l'Ecole normale 4,096 44
3° Achat de mobilier pour cette école 3,261 05
4° Allocation pour les écoles normales de filles, 5,220 »
dont 400 fr. accordés à titre d'indemnité à la
directrice du cours, à raison de la cherté des
subsistances.
Budget de l'Ecole normale primaire de Mâcon.
CHAPITRE Ier.
DÉPENSES ORDINAIRES.
1° Traitement du Directeur de l'Ecole 3,000f »c
2° — de l'Aumônier 1,200 »
3° — des maîtres adjoints 2,500 »
4© — du maître de chant. 500 »
5° Nourriture, blanchissage, chauffage, entretien
des élèves, etç 10,500 »
6° Location des bâtiments 250 70
7? Entretien des bâtiments 400 »
8° Entretien du mobilier 300 »
9° Frais d'assurance contre l'incendie des
bâtiments et du mobilier 12 42
10° Menues dépenses 100 »
11° Achat de livres et d'instruments pour
l'instruction des élèves 300 »
12° Entretien d'instruments et frais de préparations
chimiques 100 »
13° Dépenses imprévues 200 »
14° Abonnement au Journal de l'Instruction
publique. 30 »
TOTAL 19,393f 12c
CHAPITRE II
DÉPENSES EXTRAORDINAIRES.
1° Achat de mobilier 3,261 05c
2° Réparations aux bâtiments 4,096 44
TOTAL 7,357f 49c
RÉCAPITULATION.
Dépenses ordinaires 19,393f 12c
Dépenses extraordinaires 7,357 49
TOTAL égal aux recettes 26,750f 61c
23 08 1858 : Préfet : H. Ponsard
Enseignement primaire.
L'école normale, sous une direction éclairée, continue à suivre une marche satisfaisante. Les élèves-maîtres, imbus des doctrines d'une sage et religieuse morale, acquièrent incessamment les qualités qu'on doit rencontrer chez un instituteur.
28 08 1858 :
Budget de l'Ecole Normale primaire de Mâcon.
Conformément aux conclusions de la commission du budget, le Conseil général propose d'arrêter, ainsi,qu'il suit, les dépenses de l'Ecole Normale primaire de Mâcon, pour l'exercice 1859 :
CHAPITRE 1.
RECETTES.
1° Allocation départementale 7,893f 12 c
2o Allocation de l'Etat 1,000 »
3° Montant des bourses payées par le
département 4,550 »
4° Bourses payées par l'Etat 700 »
5° Complément des bourses à la charge
des familles des élèves 5,250 »
TOTAL.des recettes , 19,393 ,12c
CHAPITRE II.
DÉPENSES.
1° Traitement du Directeur de l'école 3,000f »
2° — de l'Aumônier 1,200 »
3° — des maîtres-adjoints 2,500 »
4° — du maître de chant 500 »
5° Nourriture, blanchissage, chauffage, entretien
des élèves, etc 10,500 »
6° Location des bâtiments 250 70
7° Entretien des bâtiments 400 »
8° Entretien du mobilier. 300 »
9° Frais d'assurance contre l'incendie des
bâtiments et du mobilier 12 42
10° Menues dépenses 100 »
11° Achat de livres et d'instruments pour
l'instruction des élèves 300 »
12° Entretien d'instruments et frais de préparations
chimiques 100 »
13° Dépenses imprévues 200 »
14° Abonnement au journal de l'Instruction
publique 30 »
TOTAL égal aux recettes 19,393f 12
CHAPITRE 1".
DÉPENSES ORDINAIRES.
1° Dépenses ordinaires de l'Ecole Normale. 12,443f 12 c
CHAPITRE II.
DÉPENSES EXTRAORDINAIRES.
2° Allocation pour les écoles normales de filles 4,820 »
22 08 1859 : Préfet : H. Ponsard
Ecole Normale.
L'Ecole Normale suffit difficilement au nombre des maîtres que réclame chaque année l'accroissement de nos élèves et de nos écoles ; et vous le comprendrez mieux encore, quand je vous dirai qu'aux 15 élèves sortant annuellement de notre école ou brevetés venant d'autre source, il faut remplir en moyenne 20 à 24 vacances.
Je vous livre cette réflexion qui amène à conclure qu'il conviendrait d'augmenter le nombre de nos élèves-maîtres, chose impraticable dans les conditions matérielles et morales de l'établissement incomplet, insuffisant, incommode où ils reçoivent aujourd'hui l'éducation professionnelle.
26 08 1859 :
Budget de l'Ecole normale primaire de Mâcon.
Conformément aux conclusions de la même commission, le Conseil général propose d'arrêter, ainsi qu'il suit, les dépenses de l'Ecole normale primaire de Mâcon pour l'exercice 1860.
CHAPITRE 1er.
Recettes.
1° Allocation départementale 7,893 12
2o Allocation de l'Etat 1,000 »
3° Montant des bourses payées par le dép».. 4,550 »
4° Bourses payées par l'Etat 700 »
5° Complément des bourses à la charge des
élèves 5,250 »
TOTAL des recettes 19,393 12
CHAPITRE II.
Dépenses.
1« Traitement du Directeur de l'école 3,000 »
2o — de l'Aumônier 1,200 »
3° — des maîtres-adjoints 2,500 »
4° — du maître de chant 500 »
5° Nourriture, blanchissage,chauffage, entretien
des élèves, etc 10,500 »
6° Location des bâtiments 250 70
7o Entretien des bâtiments 400 »
8» Entretien du mobilier 300 »
9» Frais d'assurances contre l'incendie des
bâtiments et du mobilier 12 42
10» Menues dépenses 100 »
11° Achats de livres et d'instruments pour
l'instruction des élèves 300 »
12° Entretien d'instruments et frais de préparations
chimiques 100 »
13° Dépenses imprévues 200 »
14» Abonnement au journal de l'Instruction
publique et des Cultes 30 »
TOTAL égal aux recettes 19,393f 12
Budget de l'instruction primaire.
CHAPITRE 1er.
Dépenses ordinaires.
1° Dépenses ordinaires de l'Ecole normale.. 12,443 »
CHAPITRE II.
Dépenses extraordinaires.
2° Allocations pour les Ecoles normales de
filles 4,820 »
31 08 1860 : Préfet : H. Ponsard
Ecole normale d'instituteurs.
L'année scolaire qui vient de s'écouler a été bonne pour l'école normale. Les élèves-maîtres ont parfaitement répondu aux soins intelligents, dévoués, assidus du nouveau directeur, qui exerce sur eux l'ascendant le plus complet el la plus heureuse influence. La commission de surveillance qui les entoure de sa bienveillante sollicitude a été heureuse de constater leur bonne conduite, leur application au travail et leurs progrès. Aussi les efforts des élèves de 3ème année ont-ils été couronnés de succès. Sur 10 élèves qui se sont présentés aux .derniers examens pour le brevet de capacité, 9 ont. été reçus et occupent le 1er rang sur la liste d'admission.
Cours normal d'institutrices.
Les élèves-maîtresses , qui se font toujours distinguer par leur aptitude, leurs principes religieux et leur conduite exemplaire, ne sont point, sous le rapport pédagogique, inférieures aux élèves-maîtres.
Celles d'entre elles qui viennent de terminer leur cours triennal ont pleinement satisfait dans les épreuves du brevet. Elles ont ainsi montré une fois de plus combien est solide et bien adapté à fa profession d'institutrice l'instruction qu'elles reçoivent sous l'habile, consciencieuse et éclairée, direction de Mme la Supérieure des sœurs du Saint-Sacrement.
CHAPITRE 1er
Dépenses ordinaires.
1 Dépenses ordinaires de l'école normale. 15,593f 12c
CHAPITRE II.
Dépenses extraordinaires.
2° Allocations pour les écoles normales de
filles 4,820 »
Budget de l'Ecole normale primaire de Mâcon.
Conformément aux conclusions de sa commission du budget, le Conseil général propose d'arrêter ainsi qu'il suit le budget des recettes et des dépenses de l'Ecole normale primaire de Mâcon pour l'exercice 1861.
CHAPITRE Ier.
Recettes.
1° Allocation départementale 6,593 12
2° Allocation de l'Etat 1,000 »
3° Montant, des bourses payées par le département 9,100 »
4° Bourses payées par l'Etat 700 »
5° Complément des bourses à la charge des
élèves 5,250 »
6° Pensions des pensionnaires libres 350 »
TOTAL des recettes 22,993 12
CHAPITRE II
Dépenses.
1" Traitement du directeur de l'école 2,200 »
2" — de l'aumônier 1,200 »
3° — des maîtres adjoints 2,000 »
4u — du maître de chant 500 »
5° Nourriture, blanchissage, chauffage, entretien
des élèves 15,300 »
6° Location des bâtiments 250 70
7° Entretien des bâtiments 400 »
8° Entretien du mobilier 300 »
9° Frais d'assurance contre l'incendie des
bâtiments et du mobilier 12 42
10<> Menues dépenses 100 »
11° Achat de livres et instruments pour
l'instruction des élèves 300 »
12° Entretien d'instruments et frais de préparations
chimiques. 100 »
13° Dépenses imprévues -. 200 »
14° Abonnementau journal général de l'instruction
publique 30 »
TOTAL des dépenses égal à celui des recettes. 22,993 12
Ecole normale d'instituteurs.
L'année scolaire qui vient, de s'écouler a été bonne pour l'école normale. Les élèves-maîtres ont parfaitement répondu aux soins intelligents, dévoués, assidus du nouveau directeur, qui exerce sur eux l'ascendant le plus complet el la plus heureuse influence. La commission de surveillance qui les entoure de sa bienveillante sollicitude a été heureuse de constater leur bonne conduite, leur application au travail et leurs progrès. Aussi les efforts des élèves de 3me année ont-ils été couronnés de succès. Sur 10 élèves qui se sont présentés aux derniers examens pour le brevet de capacité, 9 ont. été reçus et occupent le 1er rang sur la liste d'admission.
Cours normal d'institutrices.
Les élèves-maîtresses, qui se font toujours distinguer par leur aptitude, leurs principes religieux et leur conduite exemplaire, ne sont point, sous le rapport pédagogique, inférieures aux élèves-maîtres.
Celles d'entre elles qui viennent de terminer leur cours triennal ont pleinement satisfait dans les épreuves du brevet. Elles ont ainsi montré une fois de plus combien est solide el bien adapté à la profession d'institutrice l'instruction qu'elles reçoivent sous l'habile, consciencieuse et éclairée, direction de Mme la Supérieure des sœurs du Saint-Sacrement.
L’Enseignement Agricole Public par les Instituteurs et leurs gros sabots
A l’entrée à l’Ecole Normale dans les années 50, la liste du trousseau indiquait : une paire de sabots. Etonnant, mais avec un programme d’enseignement de l’agriculture et de la nature. Ces cours étaient à la charge d’un Professeur compétent et passionné, André FENOUILLET. On le surnommait « Le Planteur ». Son objectif était, en dehors des connaissances acquises, de motiver les Normaliens sur les métiers de l’agriculture. Pourquoi cela ? Parce que la grande majorité des Instituteurs étaient nommés à des postes en milieu rural, où ils auraient à côtoyer et vivre avec les agriculteurs et leurs enfants. Bien sûr, ça donnait d’abord de précieux conseils pour faire le jardin de l’école. Mais en plus, nombre d’entre eux ont été amenés à organiser des cours du soir, des cours agricoles. Ce fut pour l’époque, une grande évolution où l’on vit des enseignants aider les paysans dans leur métier et tout ça aura marqué d’une manière indélébile le rôle joué par les Instituteurs en milieu rural sur la mise en place de l’Enseignement Agricole public.
Pour ce qui est des sabots dans le trousseau, nous les avons mis quelque fois pour jardiner, planter, semer les haricots, salades pommes de terre dans la parcelle qui nous était réservée, car le reste du jardin, avec un jardinier fournissait une partie des légumes consommés dans nos repas du restaurant.
Pour les autres travaux pratiques, il y avait la tournée à herboriser, à l’extérieur, en direction de Flacé, les visites dans la ferme Tranchand qui se trouvait où l’on voit aujourd’hui le grand Lycée technique Boulevard des neuf clés. Dans ces champs on y récoltait du blé à 50 quintaux à l’hectare, un record pour l’époque, alors que chez nous on était satisfait avec 20/30 quintaux à l’hectare. Une autre visite intéressante était d’aller dans le verger expérimental vers Crèches sur Saône pour voir les variétés d’arbres fruitiers, la taille, les traitements et la récolte. N’oublions pas les ruches avec les abeilles qu’on privait de leurs balles de pollen pour en identifier la quantité et surtout l’origine (acacias, résineux, bruyère …) pour différencier le miel. En sortant de l’Ecole Normale, le Normalien possédait les connaissances de base de l’agriculture et ainsi, il pouvait tenir une conversation avec les paysans de la commune où il était nommé.
Historique de l’Enseignement Agricole :
Quelques dates nous situent les origines et l’organisation.
1887 : création des Cours d’Adultes. Un nombre important d’enseignants, après l’école, consacre ses soirées à la formation. C’est le point de départ de l’Enseignement agricole de base.
1892, le 30 juillet, un arrêté ministériel fonde l’Ecole pratique d’Agriculture et de Viticulture de FONTAINES, destinée à former des chefs de culture et à donner une bonne instruction professionnelle aux fils de cultivateurs, propriétaires ou fermiers qui se destinent à la carrière agricole
1931 : le 17 novembre est créée par arrêté ministériel l’Ecole d’Agriculture fixe d’hiver annexée au Collège de garçons de Charolles, rue Champagny. Elle sera fermée, comme tous les établissements d’enseignement publics le 17 octobre 1939 et réouverte en octobre 1944.
1939 : on compte en France (statistiques ministérielles) 26807 élèves fréquentant les cours du soir dispensés par les Instituteurs ruraux. Mais le mouvement est stoppé par la guerre !
1941, le 5 juillet, création de l’Enseignement postscolaire agricole pour les jeunes de 14 à 17 ans, obligation 100 heures par an
1942 : Création du Certificat d’Aptitude à l’Enseignement Agricole et du Certificat d’Aptitude à l’Enseignement Ménager Agricole pour les Maîtres et Maîtresses spécialisés. C’est un CAP complémentaire du CAP d’Instituteur, avec un équivalent au Ministère de l’Agriculture : Ingénieur des Travaux Agricoles.
1943 : Création du Certificat d’Etudes Postscolaires Agricoles (diplôme officiel valant CAP)
1951 : la durée minimum de l’enseignement agricole passe de 100 à 120 heures par an
1951 : le 15 juin, un texte officiel concernant la Vulgarisation Agricole permet, après la fermeture des Cours Agricoles (15- 20 mai) la mise à disposition des Maîtres auprès des Directeurs des Services Agricoles pour les actions de vulgarisation.
C’est dans les années 1943 que les Instituteurs ruraux donneront des cours d’agriculture à leurs anciens élèves. On connaîtra entre autres MM RAVAUD à Issy l’Evêque, DAILCROIX à La Celle en Morvan, GEOFFRAY à Saint Bonnet de JOUX, SIMON à Gueugnon, pour ne citer que ceux-là.
A partir de 1943 seront nommés les premiers Instituteurs Itinérants Agricoles, tels que FENOUILLET à Louhans, LACHAIZE à Mâcon (viticole et arboricole), GERMAIN à Gueugnon, Toulon sur Arroux, il en arrivera beaucoup d’autres jusque dans les années 60. Les objectifs de ces « pionniers » étaient clairs et conservent toute leur valeur aujourd’hui :
Réaliser un enseignement à la fois général et professionnel de base, pour tous les jeunes et particulièrement pour les exclus du système scolaire afin de leur permettre d’avoir un métier et une vie normale, dans un esprit laïc, respectueux de toutes les croyances religieuses et politiques. La ligne directrice a toujours été la même : au service des jeunes, mais aussi des adultes, à la base, dans nos campagnes, afin de les aider à améliorer leurs conditions de vie !
Entre 1950 et 1958, le territoire du Département sera couvert par des Centres post-scolaires agricoles ouverts à des jeunes, avec un statut social, celui d’apprenti sous contrat lorsqu’on est chez un employeur, ou sous déclaration lorsqu’on est chez les parents, le tout enregistré très officiellement par l’Inspection des lois sociales en agriculture. Chaque Centre fonctionne sur le territoire d’un ou plusieurs cantons, à la charge des communes pour les locaux et le fonctionnement, souvent en annexe d’une école primaire, et, sous le contrôle technique des Services Agricoles de la D.S.A. L’organisation pédagogique se fait conjointement par l’Inspecteur primaire du secteur et un Ingénieur des
Services Agricoles. Relevons, pour la mémoire, une liste de ces militants formateurs en milieu rural L(avant 1958)
Roger LUQUET à Bourbon Lancy
Jean GERMAIN à Gueugnon,
André BARBIN à Chauffailles
Norbert CHAGNARD à Marcigny
Roland ANDRE à Saint Vallier
Henri LACHAIZE à IGE
Roger GAUTHERON à Tournus
André PAILLARD à Chagny
André DUCROT à Pierre de Bresse
Jean MORET à Uchizy
Roger GUDEFIN à Cuisery
Louis FLEURY à Louhans
André PELLETIER à Saint Germain du Bois
Paul GAUTHIER à Romenay
Eugène ROSSIGNOL à Epinac
Joseph CHAPOT à Saint Gengoux le National
Benoît CHOUCHARD à La Motte Saint Jean
André FENOUILLET à l’Ecole Normale d’Instituteurs
A la même époque, on vit aussi se créer des Centres d’Enseignement Ménager, le plus souvent rattachés à des Ecoles de Filles. La liste en est très longue et on vit là des Institutrices spécialisées se dévouer pour former les jeunes filles en couture, cuisine et autres tâches ménagères telles que la comptabilité et la gestion du ménage. De mémoire, ces centres existaient à Marcigny, Saint Bonnet de Joux, Digoin, Bourbon Lancy, Toulon sur Arroux, Gueugnon…
Quant à l’Enseignement privé, il tenait déjà sa place puisque pour le Charolais, on trouvait deux Maisons Familiales Garçons à Mazille et à Semur en Brionnais.En 1943, on avait fixé à Tournus, aux Perrières, un « Centre d’Enseignement Ménager Agricole Ambulant » ce qui deviendra le Collège puis le Lycée Horticole d’aujourd’hui. L’un des promoteurs en était Paul Margarit, le Responsable de l’Ecole d’Agriculture d’hiver de Charolles.
La première Maison Familiale vit le jour dans le Lot et Garonne en 1937. Celle de Semur s’installera plus tard dans des locaux neufs et plus confortables à Anzy le Duc. Pour les filles, les Ecoles privées les accueillaient à Vérosvres, La Clayette, Semur en Brionnais…
La Mutualité Sociale Agricole installa aussi un établissement privé à Charolles, avenue de la Gare. Nous aurons l’occasion de travailler ensemble avec Madame DUFOUR (l’épouse de Victor, fils de Pierre DUFOUR le Député).
Quant aux « Organisations Agricoles du Sud Est », elles suivaient des cours par correspondance et les élèves (garçons) étaient regroupés régulièrement à Paray le Monial dans les locaux annexes de la Basilique par Monsieur TUPINIER. J’ai connu cet agriculteur de Culles les Roches qui s’était chargé de ce travail car c’était chez lui que les Normaliens en stage de formation à l’Ecole à classe unique de Culles, dirigée par un Maître d’application, Monsieur BEAUNE, prenaient pension (1958). Et, je le retrouverai plus tard à Paray(1962) où j’allais, moi aussi donner des Cours Agricoles à l’Ecole du Centre, un homme charmant, sympathique avec qui il était facile de converser et de philosopher !
L’Enseignement Agricole Public dans la tourmente
Du côté des Cours Agricoles, avec les nouveaux locaux et les nouveaux équipements, tout se déroule à la satisfaction de tous, et, en particulier les Apprentis, ne manquant pas une séance de cours ou d’atelier car il y avait toujours quelque chose de nouveau à apprendre.
Et malgré un effort et un soutien sans faille de la Ville de Gueugnon et de ses Elus, les Ministères de l’Education Nationale et de l’Agriculture ne se secouaient pas beaucoup pour développer cette forme d’enseignement professionnel par alternance. Ils avaient plutôt tendance à vouloir se séparer de tout ça, un divorce à l’amiable en quelque sorte ! Le drame arriva, et c’est l’Education Nationale qui donna le ton en voulant tout rassembler dans les nouveaux collèges nationalisés. Pour les 14/16 ans, on créa les SEP, Sections d’Education Professionnelle, puis des CPPR, Cours Professionnel Polyvalent Rural, annexés aux Collèges, et des CPA, Cours Professionnel Agricole, pour les Apprentis 16/18 ans. Gueugnon était le seul à être CPA, avec la formation Agricole, les autres devenaient CPPR, comme Bourbon Lancy, notre voisin et partenaire. Mais c’était sans compter avec la volonté farouche de Roger LUQUET qui fit, comme d’autres Collègues, de la « résistance », refusant de prendre le poste qu’on lui avait attribué au Collège sans avertissement ! C’est là que le soutien des Communes, du Conseil général, des Organisations Professionnelles Agricoles, FDSEA surtout, des syndicats, des Parents, des Agriculteurs, nous fut précieux. Et nous avons gagné, pour maintenir ce que nous avions créé de toutes pièces depuis le lendemain de la guerre 39/45, à savoir la formation des jeunes Agriculteurs du lendemain. Le seul à s’offusquer de cette « résistance » fut Jean Germain, trop honnête et scrupuleux à l’égard de son administration, allant, dans une colère jusqu’à accuser Roger Luquet de hors la loi : « Tu devrais être en prison » avait –il asséné lors d’une réunion de
combat ! la « résistance » était la bonne solution, et cette année là, au lieu de rentrer dans le rang, les Cours Agricoles reprenaient vigueur, et pour longtemps, à la grande satisfaction des Agriculteurs du secteur. Merci Roger de nous avoir bien conseillé et de nous accompagner dans nos luttes constantes !
En plus des soutiens locaux, et, surtout la Ville de Gueugnon que nous ne remercierons jamais assez, nous avions un appui au plan national, car le problème était le même partout, et les Syndicats d’Enseignants refusaient de soutenir l’Apprentissage au profit des Collèges et Lycées techniques.
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En 1946, se crée une Association, l’ANMA, Association Nationale des Maîtres Agricoles. Elle existe encore de nos jours. Réunie en congrès chaque année, elle comptera, en 52 ans, 8 Présidents(te). Elle sera un groupe de pression et de propositions sans égal, ouvrant les portes des Ministères (E.N. et Agriculture), des OPA, CNJA surtout, des Organes de soutien à l’Enseignement public comme la Ligue de l’Enseignement et de l’Education Permanente. C’est l’ANMA, avec les réunions mensuelles de son Conseil d’Administration qui obtiendra des évolutions et des progrès en faveur de la formation Agricole et Rurale, apprentissage, adultes, formation des Maîtres. Nous serons présents à une bonne vingtaine de ses Congrès, et nous en reviendrons toujours « regonflés », motivés, pour poursuivre notre action de formation sur le terrain. En France, nous étions 2500 Maîtres et Maîtresses Agricoles, et, dans toutes les réunions locales, régionales ou nationales de l’ANMA, nos revendications et nos propositions étaient discutées, partagées, défendues et, surtout, transmises aux services de l’Etat.
On se préoccupait des jeunes pour aboutir à des qualifications adaptées aux exigences de l’installation comme Chef d’Exploitation (BEPA, BPA…). L’ANMA sera à l’origine de l’expérimentation pédagogique sur les Unités de Contrôles Capitalisables, Gueugnon sera d’ailleurs, centre national de cette expérimentation.
On se préoccupait du développement agricole, et, c’est l’ANMA qui fit attribuer 1 jour par semaine dans l’emploi du temps pour le développement agricole. J’avais pour ce qui me concerne le Groupement de Vulgarisation Agricole de Toulon, avec la Chambre d’Agriculture.
On se préoccupait des Personnels, laissés à vau l’eau par leur Ministère de tutelle, pour qu’enfin on obtienne une mise à disposition du ministère de l’Agriculture, une nomination sur les Classes Préparatoires à l’Apprentissage, et, plus tard un détachement.
La lutte était rude, mais sans relâche, les membres de l’ANMA se seront battus pour obtenir la création d’un secteur apprentissage agricole public et, plus tard, la transformation des Cours Professionnels Agricoles en Centre Départemental de Formation des Apprentis avec antennes locales.
Dans le même temps, le statut social de l’apprenti s’améliorait, en devenant un salarié à part entière, avec protection sociale et accidents du travail.
Gueugnon se coulait dans le moule, c’était un remerciement à la collectivité locale, la Ville de Gueugnon de nous avoir soutenus dans la tourmente.
Les Présidents (e) de l’ANMA de 1946 à 1998
1946/1962 Maurice THOMAS
1962/1968 Maurice LUC
1968/1970 André DUPE
1970/1978 Henri LEPEULE
1978/1979 Michel ENCHERY
1979/1982 Madeleine LEROY
1982/1985 Michel ENCHERY
1985/1997 Claude CHAINON
1997 et … Jean Marc BROCHOT
En plus de la Ville Centre, nous avons assisté au déploiement des soutiens de toutes parts pendant cette tourmente. Pour tisser le lien entre le milieu rural, les collectivités et les Ministères, une association existait dans chaque centre local. L’Association pour le Développement de la Formation Agricole, fédérée au sein de l’ADDFA (départementale), présidée par M MARGARIT, Fondateur, France LECHENAULT, Bernard DESBRIERES. A Gueugnon, le Président en a été longtemps Albert NAGEOTTE qui faisait briller et rebondir nos actions pour la Formation et le développement. On recevait à cette occasion les appuis des Maires du canton et des cantons voisins. , les Agriculteurs, Présidents de Syndicats, Crédit Agricole de Saône et Loire, Est Central, MSA, Coopératives (La Paysanne), les Conseillers Généraux des environs, Bourbon, Toulon, Digoin, Palinges, les Députés (Paul Duraffour, Gabriel Bouthière, ), les Sénateurs (Jules Pinsard, France Lechenault, Marcel Mathy, puis Bernard Desbrières) et, j’en oublie sans doute, qu’ils veuillent bien me pardonner. Tous ces gens nous donnaient l’impression de venir chercher des explications, des informations, venir constater le succès de cette démarche de formation par alternance dans le service public d’Education. Du point de vue des moyens, s’ajoutaient aux aides des Communes concernées, des aides importantes du Crédit Agricole, du Conseil Général, la MSA, Est Central, et d’autres encore. Nous savions gérer beaucoup d’activités avec peu de moyens. C’était le contraire d’aujourd’hui où les Centres de Formation reçoivent des crédits (pas assez !) au prorata des effectifs et heures de formation. Etions nous des précurseurs, des avant- gardistes ou des utopistes, restant en marge de la règle conformiste et conservatrice des éminences ministérielles ? L’histoire nous donnera en grande partie raison puisque tout ce que nous avons mis en place aura été repris très officiellement par la suite, et… avec des moyens énormes en investissements, personnels …etc ! et, excusez moi, avec des résultats parfois
moyens !Pour affirmer notre volonté de placer le jeune apprenant dans des conditions idéales, il nous fallait connaître, nous les formateurs, le milieu agricole et rural, suivre l’évolution de l’agriculture et de ses productions. C’est dans ce but que notre Ministère avait décidé de nous accorder un jour par semaine de l’emploi du temps à la vulgarisation agricole. Un décret de 1959 avec une circulaire du 12 décembre 1960 officialise cela et nous nous retrouvons comme techniciens dans un Groupement de Vulgarisation Agricole, à Toulon pour ce qui me concerne, à Bourbon pour Roger Luquet, à Saint Vallier pour Roland André, à Curgy pour Henri Belorgey. Les GVA et les CETA étaient gérés et financés par la Chambre d’Agriculture et le SUAD (Service d’Utilité Agricole et de Développement). Nous étions, dans le département, une dizaine d’Instits Agricoles mis à disposition du SUAD, aux côtés d’un nombre grandissant (on dépassera les 100) de Techniciens professionnels polyvalents ou spécialisés. Nous avions des relations suivies et positives avec les Techniciens de terrain (pour n’en citer que deux je me souviens de Louis Vizier, un grand précurseur !, Robert CARRE, le sage qui réfléchit toujours avant de répondre !). Les échanges étaient plus difficiles avec les responsables professionnels et techniques départementaux. Par exemple le Directeur du SUAD de l’époque (ça changera profondément par la suite !) ne me disait jamais bonjour, une de ses collaboratrices nous tournaient le dos. Nous évoquions comme explication leur penchant pour l’Enseignement privé, mes MFREO et autres Instituts. Ca n’avait pour effet que de nous motiver encore plus pour travailler avec ceux pour qui nous étions là, les paysans et les jeunes, ceux du cru, de chez nous ; et, en effet 40 ans plus tard, malgré ces attitudes d’intolérance à l’encontre des « Instits Agricoles », les paysans sont toujours là, avec les mêmes difficultés et la même volonté de réussir et de partager. A cela s’ajoutaient les « bagarres » entre les Crédit Agricole de Saône et Loire et le Sud est et ses organisations, positionnés dans leur retranchement, entre les COOP, Agri Sud est, Coop locales (Toulon, Charolles) et Copal (La Paysanne). Différences et oppositions réelles mais aussi ridicules. C’est peut-être un trait de caractère spécifique à l’Agriculture, un besoin d’indépendance dans la diversité, une ambition pour faire reculer l’autre, un mépris parfois des grands (ou gros) vis à vis des petits (ou pauvres).L’un des moyens mis œuvre pour gommer ces oppositions, c’était la formation, formation des jeunes afin que ça change, et, ça a changé ! formation humaine pour lutter contre l’adversité, les profiteurs, les enrôleurs
aussi, tout simplement former les hommes, porteurs d’avenir, d’humilité et de liberté.
Nous avons utilisé cet outil nouveau créé par l’ANMA et la Ligue de l’Enseignement, agréé par les Ministères de tutelle, la FNCIVAM : Fédération Nationale des Centres de Vulgarisation Agricoles et Ménagères. On y trouvait plusieurs axes de formation et de développement. D’abord les CIVAM, l’équivalent des GVA. Dans notre secteur, il y en eut deux, 1 à Bourbon (féminin), et un autre à La Chapelle Au Mans, sous l’impulsion de Raymond DAUVERGNE, illustre Directeur d’Ecole. Dans cette commune en particulier, depuis longtemps, on organisait des activités répondant aux attentes du milieu rural, activités socio culturelles pour jeunes et moins jeunes, voyages, théâtre, cinéma, photos, fête de Lucenier, jeux inter-jeunes avec les autres communes telles que Uxeau, Les Guerreaux, Cressy, Grury … Jusqu’au jour où les agriculteurs ont demandé aussi des activités pour leur profession et leurs productions. On leur proposa la solution du CIVAM. L’engagement fut quasi général sous la houlette de Jean Dumagny et son équipe. On y allait pour une réunion technique mensuelle, avec les infos du moment. L’animateur en était la plupart du temps Roger Luquet, passionné et passionnant sur tous les sujets. Je fus chargé de la constitution d’une CUMA (dur, dur !) avec comme première machine la tailleuse de haies, des études de bâtiments d’élevage (les premières stabulations libres pour jeunes bovins (pas encore les vaches), les conduites de pâturages tournants, les démonstrations d’ensilage d’herbe et de maïs, les regroupements d’animaux maigres (châtrons) pour l’Italie. Nous avions à l’époque organisé un voyage d’étude en Italie pour retrouver les châtrons de Beau à La chapelle, et avec une certaine émotion l’éleveur naisseur les avait reconnus dans un immense atelier d’engraissement dans la région de CUNEO.
Où la FNCIVAM nous apporta le meilleur soutien ce fut dans la formation humaine. Cette organisation nationale avait constitué un groupe de Formateurs et Formatrices d’un très haut niveau pour former, en groupes, les agriculteurs, jeunes et moins jeunes et les Enseignants. A ce niveau, nous avons trouvé les atouts nécessaires pour sortir de cette pénible tourmente.
Les stages de formation humaine duraient en moyenne 4 jours, en séminaire, c’est à dire dans un même lieu, en oubliant les préoccupations quotidiennes et en se concentrant sur soi-même. Nous trouvions cela délicieux, et à l’issue des stages, la mécanique était remontée « à bloc », les militants de la formation retrouvaient les bons rails, les comportements et le vivre ensemble avaient un sens !
Les thèmes des stages étaient singuliers, mais aussi récurrents.
Apprendre à écouter
Vivre le silence
Apprendre à lire la presse
La lecture rapide
La prise de parole en réunion,
Les attitudes corporelles
Les analyses graphiques
La conduite de groupe ou de réunion
Les études de cas
Apprendre l’évaluation …
Tous ces sujets ont eu pour effet de rapprocher les gens, formateurs et apprenants, de donner confiance en soi, de se faire écouter, entendre et respecter. Dans tous les milieux sociaux, dans les entreprises, dans les familles même, ce besoin est latent. Et une bonne formation humaine résout d’elle même de nombreux problèmes du quotidien et de l’avenir. C’était l’apprentissage des responsabilités et de la citoyenneté. Ainsi, la formation dans notre Centre agricole se rapprochait petit à petit de la perfection et, dans l’attente, elle plaisait de plus en plus aux jeunes. Ils s’en souviennent encore 40 ans après, et m’en parlent lorsque je les retrouve, aux cheveux grisonnants !!!
Le temps passe, mais le souvenir reste et la mémoire est vivante.
Nous devons rendre hommage à ces Normaliens, devenus Instituteurs puis Instituteurs Itinérants Agricoles. Avec leur passion pour former les adolescents au métier d’Agriculteur, ils ont été des avant gardistes, imaginant la formation par alternance dans l’Enseignement Agricole Public, avec la création de l’Apprentissage. Si, à l’époque, l’Apprentissage était vilipendé, aujourd’hui, c’est devenu un parcours de formation conduisant à des diplômes de haut niveau(Ingénieur)
Dans les années 80, des Etablissements Publics de Formation Agricole ont été créés (par un gouvernement de Gauche qui nous a entendus), et pour plusieurs d’entre eux, c’est suite à la lutte menée sur le terrain par des Instituteurs Agricoles. Pour n’en citer que quelques-uns, nous dirons qu’à Tournus, s’il y a un Lycée Horticole, c’est grâce au départ à un couple d’instituteurs, les FLEURY. S’il y a aujourd’hui un Lycée Forestier à Etang, c’est grâce à notre Collègue, Jean Henri BELORGEY, avec son équipe et ses partenaires.
Deux grands CFA sont implantés aussi à GUEUGNON avec la participation active de votre serviteur et à SAINT MARCEL, grâce au travail de fond de Norbert CHAGNARD et son équipe.
Honneur et reconnaissance à tous ceux là et honneur à l’Ecole Normale de MACON, pionnière sur le sujet
Roland COTTIN
Promotion ENF / 68-73 « Martin Luther King »
Nom de jeune fille épouse adresse
01° AUGEY Françoise Observation : passage direct, promotion 67/72
02° AMILAIN Nelly Observation : passage direct, promotion 67/72
03° BAUDOUX Marie-Thérèse épouse Bougerolles Résidence du Morvan 10B rue Bernard Renault 71400 Autun
04° BAZIN Françoise
05° BENON Evelyne épouse Sivignon 10 rue des Boccards La Chapelle de Guinchay
Observation : passage direct, promotion 67/72
06° BESSARD Michèle
07° BONIN Françoise
08° BONIN Monique
09° BOUET Annie rue de Lutterbach 71300 Montceau-les-Mines
Observation : passage direct, promotion 67/72
10° BOURACHOT Nicole
11° BOUTHIERE Joëlle épouse Dechaume 44 rue de la Grille 71400 Autun
12° BRUILLOT Elisabeth épouse Tonneau Les Filletières 71390 Chenoves
13° CLEMENT Andrée épouse Cossinet 16 Petite Levée du Canal 71600 Paray-le-Monial
14° DAVID Monique épouse Vandel (décédée) Bois d’Amont ?
15° DELONGRAIS Nicole épouse Bonnet Aix-en-Provence ?
16° DEVOUCOUX Monique épouse Roux 42 bis Impasse Cuvier 42000 Roanne
17° DOISNE Claude
18° DOUTRE Michèle Domaine de Martini, 3 rue d’Aldeguier 31500 Toulouse
Observation : passage direct, promotion 67/72
19° FABRE Yvette 725 Chemin de Montgoin 01140 Garnerans
20° HENTSCHEL Dominique épouse Brugniau (divorcée) Toronto (Copains d’avant)
21° HUMBERT Marie-Claude épouse Chatelet En Boussois, 71640 St-Martin-ss-Montaigu
22° JAULT Jocelyne épouse Dessolin 5 rue des Perelles, 71350 St-Loup-Géanges
23° JOLY Monique épouse Fiot 71510 St-Bérain-sur-Dheune
Observation : passage direct, promotion 67/72
24° JOURNEAUX Odile épouse Joubert Chaudenay ?
25° MARTIN Dominique épouse Cruchaudet 16 rue Quentin 21000 Dijon
Observation : passage direct, promotion 67/72
26° MAUFROY Martine épouse Mambrini 9 rue Borgne 71240 Gigny-sur-Saône
27° MAZIERES Anne-Marie épouse Lerouge 39 rue des Cèdres, 71640 Givry
28° MEUNIER Jacqueline épouse Blin 9 rue des Coquelicots 71220 Torcy
20° PENILLARD Sylviane
30° PERRAUD Suzanne épouse Bal
Observation : passage direct, promotion 67/72
31° PERRET Martine 3 rue des Pinsons 56300 Pontivy
Observation : major
32° PERRONNET Martine
33° PORROT Joëlle (décédée)
34° RAYNAL Claude
Observation : passage direct, promotion 67/72
35° ROSTAGNAT Michèle Les Côteaux Saint-Jean 68D rue Morinet 71100 Chalon-sur-Saône
36° SANCHEZ Marie-Françoise 5A rue de Collonge 71390 Granges
Observation : passage direct, promotion 67/72
37° THENOZ Yvonne ? ?
38° VARRAUD Danièle ? ?
39+ VEIRMEIREN Chantal ? ?
40° VIENNOIS Jacqueline Venières Boyer
LES PASSAGES DIRECTS
41° ROUSSELET Marie-Claude épouse Colin 99 Grande Rue 71270 Pontoux
42° ROLLIN Monique épouse Daubard 4 rue Vaillant-Couturier 71230 Saint-Vallier
43° SOBETSKY Christiane épouse Favero Chemin du Milieu 71150 Fontaine
44° SIMON Dominique
45° THOMAS Monique Les Bouchots 71220 Sivignon
46° TRATZ Marie-Christine épouse Favero ? ?
Promotion ENG / 68-73 « Gagarine »
01° ARTAUD Patrick Balleure 71240 Etrigny
02° BEAU Richard 73 rue Maréchal Joffre 71200 Le Creusot
03° BONNEROT Christian Le Brouillat 71130 Neuvy-
Grandchamp
04° BOUET Georges 13 rue René Cassin 71410 Sanvignes
05 CHAPUIS René Le Bourg 71700 Chardonnay
06° CHARNOIS Rémy 1B rue Chaude 71310 Mervans
07° CLEMENT B ? ?
08° DA SILVA José ? ?
09° DEBARNOT Daniel 68 rue des Rompois 71300 Montceau-les-Mines
10° DELANCE Jean décédé
11° DEL BON Jean-Pierre 11F rue du Clos Salomon 71640 Givry
12° DESSERTENNE Alain 13 rue du puits des moineaux 71200 Le Creusot
13° DURAND Dany ? ?
14° EMORINE Bernard 10 rue Seille 39210 Baume-les-Messieurs
15° FEYDEL Joël 97420 Le Port Ile de la Réunion
16° GAILLARD Jacques ? ?
17° GODOT Guy décédé
18° GOUJON Claude Le Mauguin 71540 Igornay
19° GUERITAINE J-François 179 route Burriers 71570 La Chapelle-de-Guinchay
20° JACQUELIN J-François Le Pâquier-Roux 71400 Antully
21° LACOTE Alain décédé
22° LACOTE Guy décédé
23° MAGNIEN P ? ?
24° MOINE Jacques décédé
25° MOINE Robert rue du 19 mars 62 71360 Epinac
26° PEGUET Gérard Le Grand Bois 71800 St-Christophe-en-Brionnais
27° ROUSSEAU Gilles 47 rue de Genève 58300 Devay
28° ROY Jacques 23 route de Mauguin 71540 Igornay
29° SAUVAGE Joël 3 rue Guy de Combaud 71240 Sennecey-le-Grand
30° SUZOR Marc Pissefour 69430 Les Ardillats
Observation : major
31° VOISIN Bernard 30 rue Charbottins 71670 Saint-Pierre-de-Varennes
32 WOLSTEIN Richard Charly des Bois 44 7090 Ronquières (Belgique)
LES PASSAGES DIRECTS
33° ACKERMANN Jacques Pralong 71300 Saint-Bérain-sous-Sanvignes
34° ALADAME Guy 9 rue Fagot 71550 Rully
35+ DUCERF Jean-Marc ? ?
35° MARTIN Hervé 22 rue du 19mars 1962 71 Epinac
36° MONTANGERAND Michel Champ Saint-Jean, Rue du 4 septembre 44 71 Nanton
37° LARTAUD Lucien Lou Clapio Lieu-dit Rouffiac 48 Saint-Bauzile
38° TONNEAU Joël Les Filletières 71390 Chenoves
CEUX QUI ONT REJOINT LA PROMOTION en F.P
39° BAUDRION Christian 18 allée de la Grisière 71000 Sancé
40° BOISSARD Guy 37B rue Montaigne 71230 Saint-Vallie
41° BOUDOT Marc ? ?
42° BUCHAILLAT Michel 2 Montée Saint-Claude 71500 Louhans
43° CHEVROT Alain 10 rue Malcus 71000 Mâcon
44° LARGE Jean-Pierre 7 chemin de Fontabon 71640 Genouilly
45° MACHETEL Gérard 1 rue des Badeaux 71430 Palinges
46° MENAGER Michel Mairie 71190 Laizy
47° NAVARRO Norbert 10 route Chazaut 71240 Saint-Cyr
48° PATOUT Daniel rue de la Liberté 71260 Senozan
49° PEROCHE Daniel 3 rue du Chemin du Moulin 03410 Lignerole
50° PEILLAUD Yves ? ?
51° RENOUD-GRAPPIN Gérard 2 rue Champ-Gaideau 71370 St-Germain
-du-Plain
52° PONT D démission en 1ère